![\"\"](\"https:\/\/mljziq84s4la.i.optimole.com\/cb:nwkX.43d31\/w:1024\/h:655\/q:mauto\/ig:avif\/f:best\/https:\/\/africa-horn-travel.com\/wp-content\/uploads\/2023\/06\/GOUNDI-2-photo-Djalelo.jpg\" "\\"\\"")
Peut-\u00eatre le plus mignon des animaux end\u00e9miques de Djibouti ! Les goundis sont de petits animaux qui passent le plus clair de leur temps \u00e0 dormir et qui ne sortent du sommeil que pour chercher de quoi se nourrir. Ce sont des herbivores qui ont la particularit\u00e9 de ne pas boire.<\/p>\n\n\n\n
L’habitat du Goundi<\/h3>\n\n\n\n
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Outre \u00e0 Djibouti, on trouve le goundi en \u00c9rythr\u00e9e, en Ethiopie et dans le Somaliland o\u00f9 il fr\u00e9quente les zones rocheuses semi-d\u00e9sertiques.<\/p>\n\n\n\n
Les caract\u00e9ristiques physiques du Goundi<\/h3>\n\n\n\n
De la t\u00eate \u00e0 la queue, sa taille varie entre 210 et 270 mm et il p\u00e8se jusqu’\u00e0 194 g. Son pelage dorsal de couleur sable devient blanc gris\u00e2tre dans la partie ventrale.<\/p>\n\n\n\n
Les comportements du Goundi<\/h3>\n\n\n\n
Le goundi utilise sa queue pour communiquer. Pour les sp\u00e9cialistes, il est le seul parmi les ct\u00e9nodactylid\u00e9s \u00e0 conserver des caract\u00e8res dentaires pr\u00e9sents chez les premiers ct\u00e9nodactylid\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
Le goundi de Speke est herbivore et se nourrit d’herbe s\u00e8che, de graines ; il est aussi tr\u00e8s friand de feuilles d’acacia. <\/p>\n\n\n\n
Les m\u0153urs du goundi sont encore mal connues pour la communaut\u00e9 scientifique ; cependant il semble qu\u2019il commence \u00e0 se reproduire en ao\u00fbt. Il produit deux port\u00e9es par an comportant un individu unique.<\/p>\n\n\n\n
Les goundis de Speke affectionnent les bains de soleil mais se nourrissent et se reposent \u00e0 l’ombre. Le pic d’activit\u00e9 se situe entre 0 et 3 heures apr\u00e8s l’aube lorsque les temp\u00e9ratures ne sont pas encore trop \u00e9lev\u00e9es ; lorsqu\u2019elles augmentent, les goundis se r\u00e9fugient dans leurs abris dont ils ne ressortent qu\u2019en fin d’apr\u00e8s-midi.<\/p>\n\n\n\n
Les Goundis de Speke vivent en colonies relativement denses, pouvant compter jusqu’\u00e0 plus de 200 individus par hectare.<\/p>\n\n\n\n
Les dangers mena\u00e7ant la survie de l’esp\u00e8ce<\/h3>\n\n\n\n
Actuellement, les goundis de Speke ne font face \u00e0 aucune menace significative d\u2019extinction. A Djibouti on le trouve notamment dans la r\u00e9gion de Djalelo.<\/p>\n\n\n\n
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L’ANTILOPE BEIRA <\/h2>\n\n\n\n
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<\/p>\n\n\n\n Le beira est un mammif\u00e8re herbivore de la famille des bovid\u00e9s et de la sous-famille des antilopes. On le trouve en Afrique de l\u2019Est \u00e0 Djibouti, en Somalie et en Ethiopie.<\/p>\n\n\n\n Sa taille et sa hauteur au garrot sont respectivement autour de 0,80 et 0,55 m et son poids est entre 8 et 12 kg. Ph\u00e9nom\u00e8ne assez rare, la femelle est plus grande et lourde que le m\u00e2le.<\/p>\n\n\n\n Les pattes du beira sont fines et le m\u00e2le poss\u00e8de des cornes d\u2019une douzaine de centim\u00e8tres. Il est dot\u00e9 d\u2019un pelage gris, roux avec des reflets argent\u00e9s et une face ventrale jaune claire.<\/p>\n\n\n\n Le beira vit dans les collines rocailleuses et les pentes abruptes, les steppes bois\u00e9es, les environnements secs et arides. C\u2019est un herbivore ruminant qui mange des herbes, feuilles, buissons et arbustes.<\/p>\n\n\n\n Le beira est un animal gr\u00e9gaire. Il vit en petits groupes de 6 \u00e0 12 individus, compos\u00e9s de femelles, de jeunes et d\u2019un m\u00e2le. Chaque groupe occupe son propre territoire.<\/p>\n\n\n\n Le beira est actif le matin et le soir, et se repose \u00e0 l\u2019ombre le reste de la journ\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Ses principaux pr\u00e9dateurs sont le caracal<\/a>, le chacal<\/a>, et la hy\u00e8ne<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Les beiras sont dot\u00e9s d\u2019une excellente ou\u00efe gr\u00e2ce \u00e0 leurs grandes oreilles. Ils peuvent rep\u00e9rer un pr\u00e9dateur \u00e0 une tr\u00e8s longue distance, ils sont donc \u00e9galement difficiles \u00e0 approcher pour l\u2019homme. Le beira peut se reproduire \u00e0 partir de 2 ans, la saison des amours a lieu avant les pluies. La gestation dure 6 mois et la port\u00e9e est d\u2019un seul petit abrit\u00e9 dans un nid confectionn\u00e9 dans les herbes hautes. La dur\u00e9e de vie du beira est d\u2019une quinzaine d\u2019ann\u00e9es. <\/p>\n\n\n\n Le beira est rang\u00e9 parmi les esp\u00e8ces vuln\u00e9rables de la classification IUCN.<\/p>\n\n\n\n La s\u00e9cheresse, la chasse non contr\u00f4l\u00e9e, la d\u00e9gradation de son habitat naturel et la concurrence avec le b\u00e9tail domestique sont les principales menaces qui p\u00e8sent sur l\u2019esp\u00e8ce.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Le Dik Dik a \u00e9t\u00e9 d\u00e9crit pour la premi\u00e8re fois en 1816 par le zoologiste fran\u00e7ais Anselme Ga\u00ebtan Desmarest.<\/p>\n\n\n\n Les dik-diks sont des antilopes naines qui mesurent de 30 \u00e0 43 cm. Le nom \u00ab dik-dik \u00bb vient du bruit qu’ils font lorsqu’ils sont en danger. Les dik-diks p\u00e8sent de 3 \u00e0 5 kg. Ils ont un museau allong\u00e9, et une l\u00e9g\u00e8re fourrure grise sur le dos, et blanche au niveau du ventre. Sur le haut du cr\u00e2ne, le pelage forme une touffe droite, qui cache parfois partiellement les cornes courtes du m\u00e2le.<\/p>\n\n\n\n Les femelles sont l\u00e9g\u00e8rement plus larges que les m\u00e2les. Ces derniers ont des cornes assez courtes de 3 \u00e0 7 cm.<\/p>\n\n\n\n La t\u00eate du dik-dik peut sembler disproportionn\u00e9e par rapport au petit corps de l’animal. Le haut du corps est gris-brun, alors que la partie ventrale et les pattes sont brun clair. Beaucoup de dik-diks ont un anneau de couleur p\u00e2le autour de l’\u0153il.<\/p>\n\n\n\n La long\u00e9vit\u00e9 du Dik Dik est de 3 \u00e0 4 ans.<\/p>\n\n\n\n Les dik-diks vivent principalement dans les pays de l\u2019Afrique de l\u2019Est.<\/p>\n\n\n\n Ils vivent en couple dans les zones o\u00f9 l’herbe et les arbustes comestibles abondent sur un territoire relativement petit \u00e0 peine plus grand qu\u2019un carr\u00e9 de 200 m\u00e8tres de c\u00f4t\u00e9.<\/p>\n\n\n\n Les dik-diks se nourrissent le plus souvent avant l’aube et apr\u00e8s le cr\u00e9puscule. Ils vivent toute leur vie avec le m\u00eame compagnon.<\/p>\n\n\n\n \u00c0 la naissance, les faons p\u00e8sent environ 0,7 kg. Ils atteignent l’\u00e2ge adulte entre 6 et 8 mois.<\/p>\n\n\n\n Face \u00e0 l\u2019attaque d\u2019un pr\u00e9dateur, les dik-diks usent d\u2019une strat\u00e9gie unique : ils s’immobilisent face \u00e0 lui, et lorsque le pr\u00e9dateur attaque, ils l\u2019esquivent par un d\u00e9marrage rapide sur le c\u00f4t\u00e9 suivi d’une nouvelle immobilisation.<\/p>\n\n\n\n Le man\u00e8ge dure jusqu’\u00e0 ce que le pr\u00e9dateur se d\u00e9courage, ce qui peut prendre plusieurs minutes…<\/p>\n\n\n\n Les dik-diks sont des herbivores qui se nourrissant de feuilles, de pousses, de fruits et de baies. Cette alimentation riche en eau leur \u00e9vite de boire.<\/p>\n\n\n\n La forme allong\u00e9e de leur t\u00eate leur permet de manger les feuilles d’acacia sans se faire piquer par les \u00e9pines, et aussi de rester \u00e0 l’aff\u00fbt d’\u00e9ventuels pr\u00e9dateurs alors qu’ils se nourrissent.<\/p>\n\n\n\n La vitesse de course des dik-diks, jusqu’\u00e0 50 km\/h alli\u00e9e \u00e0 leur vivacit\u00e9, leur permet souvent d\u2019\u00e9chapper \u00e0 leurs nombreux pr\u00e9dateurs, au nombre desquels figurent aigles, l\u00e9opards, hy\u00e8nes et chacals\u2026<\/p>\n\n\n\n L’esp\u00e8ce n’est pas consid\u00e9r\u00e9e comme \u00e9tant en danger d’extinction, elle est class\u00e9e en \u00ab\u00a0pr\u00e9occupation mineure\u00a0\u00bb dans la liste de l’IUCN.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n La gazelle de Waller ou antilope-girafe ou gazelle-girafe, est aussi appel\u00e9e g\u00e9r\u00e9nuk, mot provenant du Somali garanuug ou deero-garanuug, litt\u00e9ralement, \u00ab la gazelle qui t\u00e8te la girafe \u00bb. Il s\u2019agit d\u2019une esp\u00e8ce d\u2019antilope de taille moyenne, caract\u00e9ris\u00e9e par son long cou qui fait penser \u00e0 celui d’une girafe. La gazelle- girafe pr\u00e9sente des membres tr\u00e8s fins, de grands yeux et de larges oreilles. Sa robe est presque blanche sur les jambes et le dessous du ventre, alors que la partie sup\u00e9rieure du corps est fauve clair. Le m\u00e2le porte des cornes, fines, courtes et cylindriques.<\/p>\n\n\n\n C’est la seule esp\u00e8ce du genre Litocranius<\/em>.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Les femelles atteignent leur maturit\u00e9 sexuelle \u00e0 un an et les m\u00e2les \u00e0 18 mois.<\/p>\n\n\n\n La gazelle girafe se reproduit toute l’ann\u00e9e. La p\u00e9riode de gestation est d’environ 165 jours, apr\u00e8s laquelle nait g\u00e9n\u00e9ralement un seul petit. Les nouveau-n\u00e9s p\u00e8sent environ 3 kg pour atteindre entre 20 et 50 kg \u00e0 l’\u00e2ge adulte. <\/p>\n\n\n\n La gazelle girafe vit principalement en Ethiopie, \u00e0 Djibouti, au Kenya, en Somalie, et en Tanzanie.<\/p>\n\n\n\n Le nom de cette gazelle comm\u00e9more le r\u00e9v\u00e9rend H. Waller (1833-1901), un missionnaire en Afrique et ami de Livingstone.<\/p>\n\n\n\n Elle se d\u00e9place, tr\u00e8s gracieusement avec une allure rapide, le cou tendu vers l’avant. Elle peut courir \u00e0 100 km\/h pour fuir un danger.<\/p>\n\n\n\n La gazelle de Waller est un animal diurne. Elle passe la plus grande partie de sa journ\u00e9e \u00e0 ruminer.<\/p>\n\n\n\n C’est un animal qui vit par groupes d’environ 10 individus, compos\u00e9s uniquement de femelles et de leurs petits. Les m\u00e2les sont solitaires et territoriaux. Ils ne cohabitent avec les femelles que pendant les p\u00e9riodes de rut.<\/p>\n\n\n\n La gazelle girafe se nourrit principalement de feuilles qu’elle atteint en se dressant sur ses pattes arri\u00e8re et cou tendu \u00e0 la verticale. Elle peut ainsi atteindre sa nourriture jusqu\u2019\u00e0 3 m\u00e8tres au-dessus du sol, hauteur que les autres antilopes ne peuvent pas atteindre. <\/p>\n\n\n\n Elle peut ne pas boire pendant plusieurs jours comme les chameaux.<\/p>\n\n\n\n Ses pr\u00e9dateurs principaux \u00e0 Djibouti sont les l\u00e9opards mais ces derniers sont malheureusement rares. Comme pour beaucoup d\u2019autres, la p\u00e9rennit\u00e9 de l\u2019esp\u00e8ce est mise en danger par le recul de son habitat.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Lien pour la carte ci-dessus https:\/\/doi.org\/10.7717\/peerj.9652\/fig-7<\/a> <\/p>\n\n\n\n La musaraigne- \u00e9l\u00e9phant, dont le premier nom scientifique est Elephantulus revoili<\/em>, a \u00e9t\u00e9 d\u00e9crite pour la 1\u00e8re fois par le naturaliste fran\u00e7ais Georges R\u00e9voil; \u00e0 l’occasion d’une exp\u00e9dition en Somalie entre 1878 et 1881, il a captur\u00e9 le premier sp\u00e9cimen de l’esp\u00e8ce. Par la suite d’autres exp\u00e9ditions ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9es par d’autres pays, et diff\u00e9rents mus\u00e9es du monde d\u00e9tiennent des sp\u00e9cimens de la musaraigne- \u00e9l\u00e9phant. Mais la derni\u00e8re capture remontait \u00e0 1973; c’est pourquoi jusqu’\u00e0 la fameuse exp\u00e9dition de 2019, l’esp\u00e8ce \u00e9tait consid\u00e9r\u00e9e comme \u00e9teinte.<\/p>\n\n\n\n Steven Heritage et Galen Rathbun sp\u00e9cialistes am\u00e9ricains de l’esp\u00e8ce, avec Houssein Rayaleh, naturaliste djiboutien convaincu de son existence, organis\u00e8rent l’exp\u00e9dition de 2019 d’une quinzaine de jours \u00e0 Djibouti dans le but de retrouver des sp\u00e9cimens de l’esp\u00e8ce port\u00e9e disparue. Plus de 1 250 pi\u00e8ges garnis de beurre de cacahu\u00e8te, de flocons d’avoine et d’extrait de levure furent pos\u00e9s dans 12 localit\u00e9s de Djibouti. \u00ab Alors quand nous avons ouvert le premier pi\u00e8ge, et que Galen Rathburn a vu la mignonne petite queue avec une touffe au bout, il m’a regard\u00e9 et m’a dit : je ne peux pas y croire, je n’en ai jamais vu un de ma vie ! \u00bb, raconte Steven Heritage, du Centre des l\u00e9muriens de l’universit\u00e9 am\u00e9ricaine de Duke.<\/p>\n\n\n\n Les analyses g\u00e9n\u00e9tiques par la suite, ont montr\u00e9 que la musaraigne \u00e9l\u00e9phant trouv\u00e9e dans cette exp\u00e9dition de 2019, appartenait \u00e0 une esp\u00e8ce voisine mais diff\u00e9rente de Elephanulus rufescens, c’est pourquoi la musaraigne \u00e9l\u00e9phant de Somalie est devenue \u00a0\u00bb Galegeeska revoilii<\/em>\u00ab\u00a0, c’est \u00e0 dire \u00ab\u00a0gale<\/em>\u00a0\u00bb en l’honneur de Galen Rathburn<\/em>, et \u00ab\u00a0geeska<\/em>\u00a0\u00bb qui en langue somalienne signifie \u00ab\u00a0la corne de l’Afrique<\/em>\u00ab\u00a0, la r\u00e9gion o\u00f9 elle a \u00e9t\u00e9 trouv\u00e9e. Lien pour l’acc\u00e8s \u00e0 l’article de r\u00e9f\u00e9rence du biologiste Cesar Paul Gonzalez r\u00e9sumant l’\u00e9volution des recherches et le r\u00e9sultat de l’exp\u00e9dition de 2019 https:\/\/myanimals.com\/fr\/actualites\/musaraigne-elephant-de-somalie-redecouverte-plus-de-50-ans-apres-sa-derniere-apparition\/<\/a><\/p>\n\n\n\n Cette esp\u00e8ce de musaraigne-\u00e9l\u00e9phant p\u00e8se jusqu’\u00e0 750 grammes pour 30 cm de long, donc 30 % de plus que les 15 esp\u00e8ces de sengi d\u00e9j\u00e0 identifi\u00e9es. Le poids moyen d’une musaraigne \u00e0 trompe (sengi) est en effet de 400 grammes. Leur trompe leur sert \u00e0 chercher des insectes qui sont leur principale source de nourriture. La g\u00e9n\u00e9tique aurait prouv\u00e9 qu’elle appartient \u00e0 l’ordre des Afrotheriens apparus il y a 100 millions d’ann\u00e9es et dont les descendants sont entre autres les \u00e9l\u00e9phants et les lamantins.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Selon l\u2019\u00e9tude publi\u00e9e au m\u00eame moment dans la revue PeerJ, le sengi de Somalie n’est pas end\u00e9mique de Somalie, puisqu\u2019il vit aussi \u00e0 Djibouti, et peut-\u00eatre au-del\u00e0 dans la Corne de l’Afrique.<\/p>\n\n\n\n Quoiqu\u2019il en soit, la musaraigne-\u00e9l\u00e9phant est bien pr\u00e9sente \u00e0 Djibouti : reconnaissable \u00e0 son museau allong\u00e9, elle poss\u00e8de tous les attributs d\u2019une musaraigne avec une belle fourrure flamboyante, mais est biologiquement tr\u00e8s diff\u00e9rente des musaraignes. Lien pour la r\u00e9f\u00e9rence de la carte ci-dessus https:\/\/doi.org\/10.7717\/peerj.9652\/fig-5<\/a><\/p>\n\n\n\n Petite mais rapide, puisque ce petit mammif\u00e8re insectivore peut courir jusqu\u2019\u00e0 30 km\/heure pour attraper ses proies !<\/p>\n\n\n\n M\u00eame si les efforts pour maintenir sa conservation doivent \u00eatre poursuivis, la population de cet animal, semble \u00eatre stable et sa survie n’est pas en danger.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Le Francolin somali est une esp\u00e8ce<\/a> d’oiseaux<\/a> de la famille<\/a> des Phasianidae<\/a>. Localement le Francolin somali porte le nom de gogori<\/em> en somali, ou de kukaace<\/em> en afar.<\/p>\n\n\n\n Le Francolin somali est collect\u00e9 dans la for\u00eat de Day le 22 f\u00e9vrier 1952 par le capitaine Max Albospeyre, commandant militaire du cercle de Tadjourah.<\/p>\n\n\n\n Le nom latin de Francolinus ochropectus<\/em> est donn\u00e9 \u00e0 cette nouvelle esp\u00e8ce. Son nom normalis\u00e9 de \u00ab Francolin somali \u00bb est obtenu en combinant \u00ab francolin \u00bb issu de l\u2019italien \u00ab francolino \u00bb (sorte de petite perdrix) et l\u2019adjectif \u00ab somali \u00bb qualifiant aussi bien ce qui est relatif \u00e0 la Somalie qu\u2019\u00e0 d’autres pays du golfe d\u2019Aden, dont Djibouti dont le territoire s’appelait jusqu’en 1967, C\u00f4te fran\u00e7aise des Somalis. L’oiseau est aussi parfois surnomm\u00e9 \u00ab poule du Day \u00bb. Le Francolin somali n’a pas de sous-esp\u00e8ces reconnues.<\/p>\n\n\n\n Son plumage est globalement brun-gris, avec des rayures et des stries blanches sur ses parties inf\u00e9rieures, qui deviennent plus fines vers les parties sup\u00e9rieures. <\/p>\n\n\n\n La nuque a une nuance fauve, tandis que le sommet de la t\u00eate est gris. Le front, les lores et le trait oculaire forment un masque noir ; le menton et la gorge sont blanch\u00e2tres. Les yeux sont bruns. Les plumes sur le corps et le cou sont de couleur dor\u00e9e ou paille en leur centre, avec du brun fonc\u00e9 entourant cette zone et enfin du blanc suivant le bord externe de la plume. La queue est courte. Le bec est noir avec un peu de jaune sur la mandibule inf\u00e9rieure, et les pattes du Francolin somali sont jaune verd\u00e2tre.<\/p>\n\n\n\n Les sexes sont semblables, mais les m\u00e2les sont en moyenne l\u00e9g\u00e8rement plus grands que les femelles et ils poss\u00e8dent deux ergots pro\u00e9minents sur les jambes, tandis que la femelle n’en a pratiquement pas. Les femelles ont \u00e9galement plus de roux dans les plumes de leur queue. Le juv\u00e9nile ressemble aux adultes, mais il est plus terne et barr\u00e9 de chamois plut\u00f4t que stri\u00e9 sur les parties inf\u00e9rieures.<\/p>\n\n\n\n Le francolin de Djibouti mesure 35 cm de long et p\u00e8se 940 g. <\/p>\n\n\n\n Il vit en petits groupes et est extr\u00eamement farouche. Il se nourrit de baies, de graines et de termites, et se reproduit entre d\u00e9cembre et f\u00e9vrier.<\/p>\n\n\n\n Son nid est install\u00e9 dans une d\u00e9pression tapiss\u00e9e d\u2019herbe peu profonde dans la terre.<\/p>\n\n\n\n Son principal pr\u00e9dateur est la genette commune. L’oiseau est le plus actif entre 6 et 9 heures du matin, et il est le plus susceptible d’\u00eatre entendu \u00e0 ce moment de la journ\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Le Francolin somali end\u00e9mique de Djibouti n’est pr\u00e9sent que sur deux sites. Le premier site se trouve dans les monts Goda<\/a> de la for\u00eat de Day<\/a>, \u00e0 environ 25 km au nord du golfe de Tadjourah<\/a>. Cet habitat, qui couvre seulement 14 \u00e0 15 km2<\/sup>, est en train de changer. L’autre site est situ\u00e9 dans les monts Mabla<\/a>, \u00e0 80 km au nord de la for\u00eat de Day.<\/p>\n\n\n\n Le francolin de Djibouti vit dans les bois denses de gen\u00e9vriers d\u2019Afrique, avec une canop\u00e9e ferm\u00e9e, se trouvant entre 700 et 1 780 m d’altitude. Cet habitat forestier est m\u00eal\u00e9 de buis et d’oliviers africains.<\/p>\n\n\n\n Le francolin de Djibouti est consid\u00e9r\u00e9 comme une esp\u00e8ce \u00ab en danger critique d\u2019extinction \u00bb selon l\u2019UICN car sa population a d\u00e9clin\u00e9 de plus de 90 % en 20 ans entre 1977 et 2006.<\/p>\n\n\n\n L\u2019origine de ce d\u00e9clin tient \u00e0 la d\u00e9gradation de son habitat caus\u00e9e elle-m\u00eame par le cumul de plusieurs facteurs dont le changement climatique, le surp\u00e2turage, la chasse, la collecte du bois de chauffage.<\/p>\n\n\n\n![\"\"](\"https:\/\/mljziq84s4la.i.optimole.com\/cb:nwkX.43d31\/w:auto\/h:auto\/q:mauto\/ig:avif\/f:best\/https:\/\/africa-horn-travel.com\/wp-content\/uploads\/2023\/06\/antilope-beira.jpg\" "\\"\\"")
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Les caract\u00e9ristiques physiques du beira<\/h3>\n\n\n\n
L’habitat du beira<\/h3>\n\n\n\n
Les comportements du beira<\/h3>\n\n\n\n
Les dangers mena\u00e7ant la survie de l’esp\u00e8ce beira <\/h3>\n\n\n\n
LE DIK-DIK DE SALT <\/h2>\n\n\n\n
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Les caract\u00e9ristiques physiques du Dik Dik<\/h3>\n\n\n\n
L’habitat du Dik Dik<\/h3>\n\n\n\n
Les comportements du Dik Dik<\/h3>\n\n\n\n
Les dangers mena\u00e7ant le Dik Dik<\/h3>\n\n\n\n
LA GAZELLE GIRAFE OU GERENUK<\/h2>\n\n\n\n
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Les caract\u00e9ristiques physiques de la gazelle-girafe<\/h3>\n\n\n\n
L’habitat de la gazelle-girafe<\/h3>\n\n\n\n
Les comportements de la gazelle-girafe<\/h3>\n\n\n\n
Les dangers mena\u00e7ant la survie de l’esp\u00e8ce<\/h3>\n\n\n\n
LA MUSARAIGNE ELEPHANT<\/h2>\n\n\n\n
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<\/h2>\n\n\n\n
De \u00ab\u00a0Elephantulus revoili<\/em>\u00a0\u00bb \u00e0 \u00ab\u00a0Galegeeska revoilii<\/em> \u00ab\u00a0<\/h3>\n\n\n\n
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<\/a><\/figure>\n\n\n\n<\/h3>\n\n\n\n
Les caract\u00e9ristiques physiques de la musaraigne- \u00e9l\u00e9phant <\/h3>\n\n\n\n
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L’habitat de la musaraigne- \u00e9l\u00e9phant<\/h3>\n\n\n\n
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<\/a><\/figure>\n\n\n\nLes dangers mena\u00e7ant la survie de la musaraigne \u00e9l\u00e9phant de Somalie<\/h3>\n\n\n\n
LE FRANCOLIN DE DJIBOUTI OU FRANCOLIN SOMALI<\/h2>\n\n\n\n
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Caract\u00e9ristiques physiques du francolin de Djibouti<\/h3>\n\n\n\n
Comportements du francolin de Djibouti<\/h3>\n\n\n\n
Habitat du francolin de Djibouti<\/h3>\n\n\n\n
Dangers mena\u00e7ant la survie de l’esp\u00e8ce<\/h3>\n\n\n\n
A l’intention des passionn\u00e9s d’esp\u00e8ces end\u00e9miques…<\/h2>\n\n\n\n