Africorne Travel https://africa-horn-travel.com Authenticité, partage et découverte ! Mon, 24 Jul 2023 08:08:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://africa-horn-travel.com/wp-content/uploads/2020/09/cropped-favicon-africorne-32x32.png Africorne Travel https://africa-horn-travel.com 32 32 Visite du lac Abbé et du lac Assal en 2 jours https://africa-horn-travel.com/visite-du-lac-abbe-et-du-lac-assal-en-2-jours/ https://africa-horn-travel.com/visite-du-lac-abbe-et-du-lac-assal-en-2-jours/#comments Sun, 16 Jul 2023 18:20:58 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7387

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Lever de soleil au lac Abbé

Sur la piste entre Dikhil et le lac Abbé, nous pourrons voir des gazelles de Pelzen et des phacochères.

En fin d’après-midi nous verrons les troupeaux rentrer.

Le matin de la seconde journée, nous assisterons au lever du soleil au milieu des cheminées. Nous verrons les sources d’eau chaude et approcherons les flamants roses au plus près. Puis nous irons au lac Assal. Nous serons de retour à Djibouti ville en fin d’après-midi.

Pour le programme détaillé des 2 jours, consultez le circuit « 2 jours au lac Abbé et au lac Assal »

https://africa-horn-travel.com/circuits/2-jours-au-lac-abbe-et-au-lac-assal/

 

 

La visite du lac Abbé ou du lac Assal en 1 jour

La visite d’un seul des 2 lacs sur une seule journée est possible. Cependant pour le lac Abbé, compte tenu de la durée du trajet et de l’intérêt d’assister aux lever et coucher du soleil, il est recommandé de prendre 2 jours dont une nuit sur place au campement proche du lac.

Il n’existe pas de campement au lac Assal ; cependant Africorne Travel, peut organiser un bivouac sur place pour y passer la nuit, afin de profiter le lendemain matin du spectacle du lever du soleil, et de faire une randonnée pédestre au volcan de l’Ardoukoba (avec ou sans approche du volcan en véhicule 4×4).

 

 

La visite du lac Abbé en 1 ou 2 jours

Le Lac Abbé est l’un des sites incontournables de la république de Djibouti. Mais il se mérite ; il faut compter 5 heures de trajet en véhicule 4X4 pour atteindre ses rives, dont 80 kms sont effectués sur la piste qui traverse les villages d’As Eyla et de Koutabouya.  

La récompense est au rendez-vous ! Vous êtes ici sur une autre planète ! Les paysages lunaires du lac Abbé auraient servi de décors lors du tournage en 1968 de la première version du film « La Planète des Singes » tiré du roman éponyme de Pierre Boulle. Cette rumeur est fausse, mais lorsque nous arrivons sur le site, nous comprenons qu’on puisse lui donner du crédit !

La frontière entre Djibouti et l’Ethiopie passe au mieux du lac Abbé. Les rives du lac s’étendent à perte de vue et sont entourées d’une multitude de cheminées calcaires, dont certaines peuvent atteindre 50 mètres de hauteur.

 

Les senteurs soufrées des fumerolles qui s’échappent du sommet de certaines cheminées, et des sources d’eau bouillantes, ont donné son nom au lac. En effet, lac Abbé signifie « lac pourri ». Cette odeur est due au fait que le lac Abbé est alimenté par la rivière éthiopienne Awash, dont les eaux sont détournées en amont vers des marais, par le volcan Dama Alé. Le barrage édifié sur cette rivière pour irriguer les cultures de coton, est l’une des causes du recul des berges du lac Abbé…

 

Les lever et coucher de soleil au milieu de ces cheminées constitue un spectacle inoubliable.

 

 

Il est fortement recommandé d’être accompagné d’un guide pour faire le trajet jusqu’au lac Abbé et parcourir ses alentours ; en effet il faut éviter de s’approcher trop près des sources brulantes dont les abords sont mouvants, comme de nombreux endroits des berges du lac ; l’embourbement du véhicule est ici un risque certain.

 

Le lac Abbé est un lieu de vie important pour les populations nomades des environs qui amènent chaque jour après le lever du soleil, leurs troupeaux de moutons et de chèvres sur les zones de pâturage du lac. Les ânes, eux connaissent le trajet, et cheminent en procession sans aucun accompagnement, pour aller chaque matin jusqu’aux parcelles herbeuses du lac, et en revenir une fois le soleil couché.

 

Les caravanes de dromadaires sont fréquentes dans le secteur.

 

Naturellement les animaux sauvages sont des hôtes assidus du lac. Il est fréquent d’y voir des phacochères, des chacals, renards, ibis, canards, …les hyènes sont également présentes, mais il est rare d’avoir la chance de les apercevoir.

 

Les flamants roses sont eux fidèles au rendez-vous matinal quotidien ; l’approche doit être silencieuse afin de pouvoir les photographier au plus près…mais ces animaux « contrariants » ne daignent pas toujours s’envoler pour la photo de groupe finale…

 

 

 

Comme beaucoup d’autres étendues d’eau dans le monde, le lac Abbé semble être en danger. Il y a 9000 ans il couvrait toute la zone du Gobaad, ce qui explique que l’on trouve aujourd’hui très loin de ses berges, des coquillages fossilisés. En 1939 il s’étendait sur plus de 550 km2, alors qu’aujourd’hui sa superficie a été ramenée à moins de 150 km2.

 

Visite du lac Assal en 1 jour

Le lac Assal est le plus salé du monde après la mer morte et le lac de Tibériade avec plus de 330 grammes de sel par litre d’eau. Ce lac de cratère se situe à 157 mètres en dessous du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus bas du continent africain (et le troisième plus bas au monde).

 

Le lac est alimenté en eau de mer par un tunnel sous terrain creusé par la faille du rift. A certains endroits, notamment sur le côté nord-est du lac, de rares sources d’eau douce arrivent depuis la montagne ; ces zones se repèrent par les herbes qui y poussent ; en effet, ailleurs aucun organisme animal ou végétal ne peut survivre dans le lac Assal et sur ses berges.

L’alimentation permanente en eau salée, associée à la très forte évaporation due à la chaleur intense ambiante, explique qu’on exploite le sel à cet endroit depuis des centaines d’années, et que la ressource en sel soit inépuisable, à condition que l’exploitation respecte le cycle naturel.

Les rares habitants de cet endroit inhospitalier, « récoltent » pour les vendre en sachets, les billes de sel de différentes tailles produites par le lac. Ils plongent dans les eaux du lac, différents objets notamment des crânes de chèvres ; après plusieurs jours passés dans l’eau, ils sont recouverts d’une couche de sel et sont vendus aux rares touristes de passage.

 

La beauté légendaire du site est à couper le souffle (pas seulement à cause du vent souvent important).

En effet la croute de sel entourant le lac, épaisse par endroits de 60 mètres, est d’une blancheur qui explique le nom de « banquise » qui lui est donné. Cette blancheur, contraste avec les nuances de bleu du lac, et les laves noires environnantes. C’est pourquoi l’écrivain-aventurier Joseph Kessel, décrivait les « 3 cercles de couleur » caractérisant le lac Assal.

 

Avec un peu de chance, vous croiserez ici une caravane de dromadaires, transportant le sel toujours récolté au lac Assal selon des procédés rudimentaires ancestraux : la croute de sel est piochée, puis réduite en petits morceaux avant d’être « emballée » par sac de 25 Kg, attachés sur le dos des dromadaires, à raison de 6 sacs par bête.

 

Si vous en avez envie, vous pourrez vous baigner et constater la flottabilité de l’eau due à sa densité de sel, en prenant garde d’éviter les embruns sur le visage par mer mouvementée ; nous embarquons l’eau douce pour la douche obligatoire et nous fournissons les chaussures en plastique nécessaires pour éviter de se blesser sur les cristaux de sel durs et coupants.

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6 ANIMAUX TERRESTRES ENDEMIQUES DE DJIBOUTI https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/ https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/#respond Sat, 03 Jun 2023 13:25:10 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7198

LE PECHNINATEUR DE SPEKE OU LE GOUNDI DE SPEKE

Goundi – Djibouti

Peut-être le plus mignon des animaux endémiques de Djibouti ! Les goundis sont de petits animaux qui passent le plus clair de leur temps à dormir et qui ne sortent du sommeil que pour chercher de quoi se nourrir. Ce sont des herbivores qui ont la particularité de ne pas boire.

L’habitat du Goundi

Outre à Djibouti, on trouve le goundi en Érythrée, en Ethiopie et dans le Somaliland où il fréquente les zones rocheuses semi-désertiques.

Les caractéristiques physiques du Goundi

De la tête à la queue, sa taille varie entre 210 et 270 mm et il pèse jusqu’à 194 g. Son pelage dorsal de couleur sable devient blanc grisâtre dans la partie ventrale.

Les comportements du Goundi

Le goundi utilise sa queue pour communiquer. Pour les spécialistes, il est le seul parmi les cténodactylidés à conserver des caractères dentaires présents chez les premiers cténodactylidés.

Le goundi de Speke est herbivore et se nourrit d’herbe sèche, de graines ; il est aussi très friand de feuilles d’acacia.

Les mœurs du goundi sont encore mal connues pour la communauté scientifique ; cependant il semble qu’il commence à se reproduire en août. Il produit deux portées par an comportant un individu unique.

Les goundis de Speke affectionnent les bains de soleil mais se nourrissent et se reposent à l’ombre. Le pic d’activité se situe entre 0 et 3 heures après l’aube lorsque les températures ne sont pas encore trop élevées ; lorsqu’elles augmentent, les goundis se réfugient dans leurs abris dont ils ne ressortent qu’en fin d’après-midi.

Les Goundis de Speke vivent en colonies relativement denses, pouvant compter jusqu’à plus de 200 individus par hectare.

Les dangers menaçant la survie de l’espèce

Actuellement, les goundis de Speke ne font face à aucune menace significative d’extinction. A Djibouti on le trouve notamment dans la région de Djalelo.

L’ANTILOPE BEIRA

Le beira est un mammifère herbivore de la famille des bovidés et de la sous-famille des antilopes. On le trouve en Afrique de l’Est à Djibouti, en Somalie et en Ethiopie.

Les caractéristiques physiques du beira

Sa taille et sa hauteur au garrot sont respectivement autour de 0,80 et 0,55 m et son poids est entre 8 et 12 kg. Phénomène assez rare, la femelle est plus grande et lourde que le mâle.

Les pattes du beira sont fines et le mâle possède des cornes d’une douzaine de centimètres. Il est doté d’un pelage gris, roux avec des reflets argentés et une face ventrale jaune claire.

L’habitat du beira

Le beira vit dans les collines rocailleuses et les pentes abruptes, les steppes boisées, les environnements secs et arides. C’est un herbivore ruminant qui mange des herbes, feuilles, buissons et arbustes.

Les comportements du beira

Le beira est un animal grégaire. Il vit en petits groupes de 6 à 12 individus, composés de femelles, de jeunes et d’un mâle. Chaque groupe occupe son propre territoire.

Le beira est actif le matin et le soir, et se repose à l’ombre le reste de la journée.

Ses principaux prédateurs sont le caracal, le chacal, et la hyène.

Les beiras sont dotés d’une excellente ouïe grâce à leurs grandes oreilles. Ils peuvent repérer un prédateur à une très longue distance, ils sont donc également difficiles à approcher pour l’homme.        Le beira peut se reproduire à partir de 2 ans, la saison des amours a lieu avant les pluies. La gestation dure 6 mois et la portée est d’un seul petit abrité dans un nid confectionné dans les herbes hautes. La durée de vie du beira est d’une quinzaine d’années.     

Les dangers menaçant la survie de l’espèce beira                             

Le beira est rangé parmi les espèces vulnérables de la classification IUCN.

La sécheresse, la chasse non contrôlée, la dégradation de son habitat naturel et la concurrence avec le bétail domestique sont les principales menaces qui pèsent sur l’espèce.

LE DIK-DIK DE SALT

Les caractéristiques physiques du Dik Dik

Le Dik Dik a été décrit pour la première fois en 1816 par le zoologiste français Anselme Gaëtan Desmarest.

Les dik-diks sont des antilopes naines qui mesurent de 30 à 43 cm. Le nom « dik-dik » vient du bruit qu’ils font lorsqu’ils sont en danger. Les dik-diks pèsent de 3 à 5 kg. Ils ont un museau allongé, et une légère fourrure grise sur le dos, et blanche au niveau du ventre. Sur le haut du crâne, le pelage forme une touffe droite, qui cache parfois partiellement les cornes courtes du mâle.

Les femelles sont légèrement plus larges que les mâles. Ces derniers ont des cornes assez courtes de 3 à 7 cm.

La tête du dik-dik peut sembler disproportionnée par rapport au petit corps de l’animal.     Le haut du corps est gris-brun, alors que la partie ventrale et les pattes sont brun clair. Beaucoup de dik-diks ont un anneau de couleur pâle autour de l’œil.

La longévité du Dik Dik est de 3 à 4 ans.

L’habitat du Dik Dik

Les dik-diks vivent principalement dans les pays de l’Afrique de l’Est.

Ils vivent en couple dans les zones où l’herbe et les arbustes comestibles abondent sur un territoire relativement petit à peine plus grand qu’un carré de 200 mètres de côté.

Les comportements du Dik Dik

Les dik-diks se nourrissent le plus souvent avant l’aube et après le crépuscule. Ils vivent toute leur vie avec le même compagnon.

À la naissance, les faons pèsent environ 0,7 kg. Ils atteignent l’âge adulte entre 6 et 8 mois.

Face à l’attaque d’un prédateur, les dik-diks usent d’une stratégie unique : ils s’immobilisent face à lui, et lorsque le prédateur attaque, ils l’esquivent par un démarrage rapide sur le côté suivi d’une nouvelle immobilisation.

Le manège dure jusqu’à ce que le prédateur se décourage, ce qui peut prendre plusieurs minutes…

Les dik-diks sont des herbivores qui se nourrissant de feuilles, de pousses, de fruits et de baies. Cette alimentation riche en eau leur évite de boire.

La forme allongée de leur tête leur permet de manger les feuilles d’acacia sans se faire piquer par les épines, et aussi de rester à l’affût d’éventuels prédateurs alors qu’ils se nourrissent.

La vitesse de course des dik-diks, jusqu’à 50 km/h alliée à leur vivacité, leur permet souvent d’échapper à leurs nombreux prédateurs, au nombre desquels figurent aigles, léopards, hyènes et chacals…

Les dangers menaçant le Dik Dik

L’espèce n’est pas considérée comme étant en danger d’extinction, elle est classée en « préoccupation mineure » dans la liste de l’IUCN.

LA GAZELLE GIRAFE OU GERENUK

Les caractéristiques physiques de la gazelle-girafe

La gazelle de Waller ou antilope-girafe ou gazelle-girafe, est aussi appelée gérénuk, mot provenant du Somali garanuug ou deero-garanuug, littéralement, « la gazelle qui tète la girafe ». Il s’agit d’une espèce d’antilope de taille moyenne, caractérisée par son long cou qui fait penser à celui d’une girafe. La gazelle- girafe présente des membres très fins, de grands yeux et de larges oreilles. Sa robe est presque blanche sur les jambes et le dessous du ventre, alors que la partie supérieure du corps est fauve clair. Le mâle porte des cornes, fines, courtes et cylindriques.

C’est la seule espèce du genre Litocranius.

Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à un an et les mâles à 18 mois.

La gazelle girafe se reproduit toute l’année. La période de gestation est d’environ 165 jours, après laquelle nait généralement un seul petit. Les nouveau-nés pèsent environ 3 kg pour atteindre entre 20 et 50 kg à l’âge adulte.

L’habitat de la gazelle-girafe

La gazelle girafe vit principalement en Ethiopie, à Djibouti, au Kenya, en Somalie, et en Tanzanie.

Le nom de cette gazelle commémore le révérend H. Waller (1833-1901), un missionnaire en Afrique et ami de Livingstone.

Les comportements de la gazelle-girafe

Elle se déplace, très gracieusement avec une allure rapide, le cou tendu vers l’avant. Elle peut courir à 100 km/h pour fuir un danger.

La gazelle de Waller est un animal diurne. Elle passe la plus grande partie de sa journée à ruminer.

C’est un animal qui vit par groupes d’environ 10 individus, composés uniquement de femelles et de leurs petits. Les mâles sont solitaires et territoriaux. Ils ne cohabitent avec les femelles que pendant les périodes de rut.

La gazelle girafe se nourrit principalement de feuilles qu’elle atteint en se dressant sur ses pattes arrière et cou tendu à la verticale. Elle peut ainsi atteindre sa nourriture jusqu’à 3 mètres au-dessus du sol, hauteur que les autres antilopes ne peuvent pas atteindre.     

Elle peut ne pas boire pendant plusieurs jours comme les chameaux.

Les dangers menaçant la survie de l’espèce

Ses prédateurs principaux à Djibouti sont les léopards mais ces derniers sont malheureusement rares. Comme pour beaucoup d’autres, la pérennité de l’espèce est mise en danger par le recul de son habitat.

LA MUSARAIGNE ELEPHANT

De « Elephantulus revoili » à « Galegeeska revoilii « 

Lien pour la carte ci-dessus https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-7

La musaraigne- éléphant, dont le premier nom scientifique est Elephantulus revoili, a été décrite pour la 1ère fois par le naturaliste français Georges Révoil; à l’occasion d’une expédition en Somalie entre 1878 et 1881, il a capturé le premier spécimen de l’espèce. Par la suite d’autres expéditions ont été réalisées par d’autres pays, et différents musées du monde détiennent des spécimens de la musaraigne- éléphant. Mais la dernière capture remontait à 1973; c’est pourquoi jusqu’à la fameuse expédition de 2019, l’espèce était considérée comme éteinte.

Steven Heritage et Galen Rathbun spécialistes américains de l’espèce, avec Houssein Rayaleh, naturaliste djiboutien convaincu de son existence, organisèrent l’expédition de 2019 d’une quinzaine de jours à Djibouti dans le but de retrouver des spécimens de l’espèce portée disparue. Plus de 1 250 pièges garnis de beurre de cacahuète, de flocons d’avoine et d’extrait de levure furent posés dans 12 localités de Djibouti. « Alors quand nous avons ouvert le premier piège, et que Galen Rathburn a vu la mignonne petite queue avec une touffe au bout, il m’a regardé et m’a dit : je ne peux pas y croire, je n’en ai jamais vu un de ma vie ! », raconte Steven Heritage, du Centre des lémuriens de l’université américaine de Duke.

Les analyses génétiques par la suite, ont montré que la musaraigne éléphant trouvée dans cette expédition de 2019, appartenait à une espèce voisine mais différente de Elephanulus rufescens, c’est pourquoi la musaraigne éléphant de Somalie est devenue  » Galegeeska revoilii« , c’est à dire « gale » en l’honneur de Galen Rathburn, et « geeska » qui en langue somalienne signifie « la corne de l’Afrique« , la région où elle a été trouvée. Lien pour l’accès à l’article de référence du biologiste Cesar Paul Gonzalez résumant l’évolution des recherches et le résultat de l’expédition de 2019 https://myanimals.com/fr/actualites/musaraigne-elephant-de-somalie-redecouverte-plus-de-50-ans-apres-sa-derniere-apparition/

 Les caractéristiques physiques de la musaraigne- éléphant   

Cette espèce de musaraigne-éléphant pèse jusqu’à 750 grammes pour 30 cm de long, donc 30 % de plus que les 15 espèces de sengi déjà identifiées. Le poids moyen d’une musaraigne à trompe (sengi) est en effet de 400 grammes. Leur trompe leur sert à chercher des insectes qui sont leur principale source de nourriture.   La génétique aurait prouvé qu’elle appartient à l’ordre des Afrotheriens apparus il y a 100 millions d’années et dont les descendants sont entre autres les éléphants et les lamantins.

L’habitat de la musaraigne- éléphant

A Région de Djalelo – B Forêt du Day – C région d’Assamo – D région d’Arta https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-4

Selon l’étude publiée au même moment dans la revue PeerJ, le sengi de Somalie n’est pas endémique de Somalie, puisqu’il vit aussi à Djibouti, et peut-être au-delà dans la Corne de l’Afrique.

Quoiqu’il en soit, la musaraigne-éléphant est bien présente à Djibouti : reconnaissable à son museau allongé, elle possède tous les attributs d’une musaraigne avec une belle fourrure flamboyante, mais est biologiquement très différente des musaraignes. Lien pour la référence de la carte ci-dessus https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-5

Petite mais rapide, puisque ce petit mammifère insectivore peut courir jusqu’à 30 km/heure pour attraper ses proies !

Les dangers menaçant la survie de la musaraigne éléphant de Somalie

Même si les efforts pour maintenir sa conservation doivent être poursuivis, la population de cet animal, semble être stable et sa survie n’est pas en danger.

LE FRANCOLIN DE DJIBOUTI OU FRANCOLIN SOMALI

Francolin de Djibouti – Zone Dittilou Forêt du Day

Le Francolin somali est une espèce d’oiseaux de la famille des Phasianidae. Localement le Francolin somali porte le nom de gogori en somali, ou de kukaace en afar.

Le Francolin somali est collecté dans la forêt de Day le 22 février 1952 par le capitaine Max Albospeyre, commandant militaire du cercle de Tadjourah.

Le nom latin de Francolinus ochropectus est donné à cette nouvelle espèce. Son nom normalisé de « Francolin somali » est obtenu en combinant « francolin » issu de l’italien « francolino » (sorte de petite perdrix) et l’adjectif « somali » qualifiant aussi bien ce qui est relatif à la Somalie qu’à d’autres pays du golfe d’Aden, dont Djibouti dont le territoire s’appelait jusqu’en 1967, Côte française des Somalis. L’oiseau est aussi parfois surnommé « poule du Day ». Le Francolin somali n’a pas de sous-espèces reconnues.

Caractéristiques physiques du francolin de Djibouti

Son plumage est globalement brun-gris, avec des rayures et des stries blanches sur ses parties inférieures, qui deviennent plus fines vers les parties supérieures.    

La nuque a une nuance fauve, tandis que le sommet de la tête est gris. Le front, les lores et le trait oculaire forment un masque noir ; le menton et la gorge sont blanchâtres. Les yeux sont bruns. Les plumes sur le corps et le cou sont de couleur dorée ou paille en leur centre, avec du brun foncé entourant cette zone et enfin du blanc suivant le bord externe de la plume. La queue est courte. Le bec est noir avec un peu de jaune sur la mandibule inférieure, et les pattes du Francolin somali sont jaune verdâtre.

Les sexes sont semblables, mais les mâles sont en moyenne légèrement plus grands que les femelles et ils possèdent deux ergots proéminents sur les jambes, tandis que la femelle n’en a pratiquement pas. Les femelles ont également plus de roux dans les plumes de leur queue. Le juvénile ressemble aux adultes, mais il est plus terne et barré de chamois plutôt que strié sur les parties inférieures.

Le francolin de Djibouti mesure 35 cm de long et pèse 940 g.                        

Comportements du francolin de Djibouti

Il vit en petits groupes et est extrêmement farouche. Il se nourrit de baies, de graines et de termites, et se reproduit entre décembre et février.

Son nid est installé dans une dépression tapissée d’herbe peu profonde dans la terre.

Son principal prédateur est la genette commune. L’oiseau est le plus actif entre 6 et 9 heures du matin, et il est le plus susceptible d’être entendu à ce moment de la journée.

Habitat du francolin de Djibouti

Le Francolin somali endémique de Djibouti n’est présent que sur deux sites. Le premier site se trouve dans les monts Goda de la forêt de Day, à environ 25 km au nord du golfe de Tadjourah. Cet habitat, qui couvre seulement 14 à 15 km2, est en train de changer. L’autre site est situé dans les monts Mabla, à 80 km au nord de la forêt de Day.

Le francolin de Djibouti vit dans les bois denses de genévriers d’Afrique, avec une canopée fermée, se trouvant entre 700 et 1 780 m d’altitude. Cet habitat forestier est mêlé de buis et d’oliviers africains.

Dangers menaçant la survie de l’espèce

Le francolin de Djibouti est considéré comme une espèce « en danger critique d’extinction » selon l’UICN car sa population a décliné de plus de 90 % en 20 ans entre 1977 et 2006.

L’origine de ce déclin tient à la dégradation de son habitat causée elle-même par le cumul de plusieurs facteurs dont le changement climatique, le surpâturage, la chasse, la collecte du bois de chauffage.

A l’intention des passionnés d’espèces endémiques…

Africorne Travel a conçu un circuit itinérant de 8 jours permettant d’observer ces animaux dans leur milieu naturel; n’hésitez à nous contacter si vous êtes intéressé par ce type de séjour ! Safari-photo à Djibouti

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https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/feed/ 0
5 WAYS TO TRAVEL TO DJIBOUTI https://africa-horn-travel.com/7161-2/ https://africa-horn-travel.com/7161-2/#respond Thu, 01 Jun 2023 09:16:42 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7161

 

Djibouti has the advantage of being a travel destination where you can get around using a wide variety of means of locomotion. Whether on land, in the water or in the air, all these modes of travel are of course linked to the many activities available in this country in the Horn of Africa.

Car mechanic in the Goda mountains

TRAVEL TO DJIBOUTI ON LAND

As landlubbers, we are first and foremost curious about the ways in which we can evolve on the « cow floor ». Walking on 2 legs with a rucksack will allow us to make the most of the natural environment (fauna, flora, etc.); doing so in the middle of a camel caravan is also the best way to get close to the nomadic way of life. But there’s a whole range of wheeled machines to choose from!

Travel to Djibouti on foot

Travel on your own two feet  

The oldest and most natural way of getting around is by pedibus. The country’s mountainous areas are a paradise for walkers.

Walking enthusiasts, whether simple strollers or seasoned sportsmen and women, will find the terrain to suit them in the Goda or Mabla mountains in the north of the country, or closer to Djibouti around Arta.

The villages of Day, Bankoualé and Dougoum, for example, can all be linked together along splendid green, cool trails !https://africa-horn-travel.com/circuits/voyage-djibouti-randonneurs/

 

If you’re lucky, you’ll come across the Djibouti francolin (an endemic species) and the oréotrague. https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/

 

Travel to the rhythm of the dromedaries

Make no mistake, this is not about travelling on the back of a dromedary, but about using this animal, as nomads do, to transport goods.

In this case, for us trekkers, the dromedaries will take care of our supplies : water, food, beds… in short, everything we need to ensure our subsistence and a minimum of comfort during our trek of several days!

(See the 5-day tour from Lake Abbé to Lake Assal) https://africa-horn-travel.com/circuits/trek-avec-dromadaires-du-lac-abbe-au-lac-assal/

 

Travel using machines on wheels

We’ll reach our trekking sites by car, as the « desert caravans » (dromedaries), as safe and environmentally friendly as they are, are not the fastest, and the length of our stay is not unlimited!

Travel in Djibouti on 4 wheels

A for-wheel drive vehicle is best suited to the sometimes difficult tracks we’ll be using to visit certain sites.

Travelling in a 4WD vehicle on rugged tracks in the midst of astonishing landscapes is an attraction in itself.

 

The best of them all, without a doubt, is the Toyota Land cruiser HZJ 76 or « Hard-top », which has a gearbox that allows it to literally « climb trees », but you still have to be careful where you put the wheels !

 

 

Incidently the vehicule can be used as a shower support or picnic shelter

 

The Neem farm at As Eyla on the road to Lac Abbé even makes buggies available to its guests (see our « Grand confort » tour).

 

From November to April, the small town of Dasbiyo near Ali Sabieh offers a cycle rail service, which requires a few explanations: the first railway line built by the French at the beginning of the 20th century linking Djibouti to Addis Ababa has been out of use since the Chinese built the new railway line in 2018.

At the end of 2021, Ali Liaquat had the idea of setting up this velorail business on the old disused track, and had the appropriate equipment brought in from Europe.

Travel in Djibouti on 3 wheels

When you come to Djibouti, you’ll have the chance to try out an activity that’s rare in Africa : sand yachting. Normally, beaches are the preferred location for this 3-wheeled machine fitted with a sail, but in Djibouti you can practise it on the Grand Bara, which is the perfect place for this sport. The Grand Bara is a vast, flat, semi-desert area 30 km long and around 10 km wide.

The great thing about sand yachting is that it can be practised by everyone after just a few minutes’ explanation !

The icing on the cake is that the site has been equipped with facilities for meals and overnight stays!

 

Travel in Djibouti on 2 wheels

Road cycling is not well developed in Djibouti, as tarmac roads in the heat are not a very pleasant place to play.

However, mountain bikers will find tracks where they can indulge in their sport ; it should be pointed out that you need to be a seasoned mountain biker as the tracks are often in the shape of a « rollercoaster » and are fairly technical. But Djibouti offers some great challenges !

 

TRAVEL TO DJIBOUTI ON THE WATER

Djibouti’s ubiquitous marine environment offers countless possibilities, whatever your physical stamina. There’s something for everyone here, from those who enjoy extreme sports to those who prefer to relax.

The whole range of means of propulsion is on the menu : sailing, kite-surfing, rowing with the kayak… and on breathtaking sites.

 

Motorboats will take you to the islands for a lazy day, while yachts will take you on a cruise to explore the seabed. Djibouti has some of the most beautiful diving spots in the world.

 

The more sporty can try their hand at deep-sea fishing in the north of the country at the 7 Frères site, which is very popular with deep-sea fishing enthusiasts; the size and variety of the catches, which are immediately returned to the water after being photographed, are impressive.

 

TRAVEL TO DJIBOUTI UNDERWATER

Diving enthusiasts from all over the world enjoy Djibouti’s waters, which are home to more than 500 species of fish.

Djibouti has remained untouched by pollution and mass tourism, which is undoubtedly one of the reasons why it boasts such a wonderfully dense and varied underwater fauna and flora.

Scuba diving will allow you to observe the larger species.

Snorkelling with just a pair of fins, a mask and a snorkel will give you access to a marvellous underwater spectacle, particularly at the Ras Ali or Sables Blancs sites near Tadjourah, or at Arta, some forty kilometres from Djibouti.

Off the coast of Arta, from mid-November to the end of January, you’re almost guaranteed to experience some magical moments, swimming at the surface of the water above the whale shark!

 

TRAVEL TO DJIBOUTI BY AIR

It’s still too early to go into detail on this subject… but the latest news is that a paramotor has just arrived in Djibouti… and the promoter of what we hope will be a new tourist activity in Djibouti is… Ali Liaquat… the initiator of the velorail in the country… so there’s every reason to hope!

While waiting for the paramotor, some aerial photos of Djibouti from a drone:

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Voyage en Ethiopie : à la découverte des 1001 animaux du pays https://africa-horn-travel.com/la-faune-lors-d-un-voyage-en-ethiopie/ https://africa-horn-travel.com/la-faune-lors-d-un-voyage-en-ethiopie/#comments Wed, 30 Jun 2021 13:41:40 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=5884 La diversité géographique de l’Ethiopie, avec ses hauts plateaux, ses rivières dans des vallées encaissées, ses forêts denses, et ses lacs, explique la variété de ses écosystèmes et de la faune qui s’y développe.

L’Ethiopie regorge d’endroits privilégiés pour l’observation des animaux. A ce jour, ce pays compte en effet 279 espèces de mammifères, 201 types de reptiles, 150 poissons, 63 amphibiens, et surtout plus de 860 espèces d’oiseaux : si le compte est bon, on en est à un peu plus que les 1001 animaux promis ! 😉

Toutes les photos publiées dans cet article ont été prises par Francis Terrassier ; les liens ci-après permettent d’accéder à ses superbes albums photos d’oiseaux d’Ethiopie

Les oiseaux d’Ethiopie – partie 1

Les oiseaux d’Ethiopie – partie 2

Lors de votre voyage en Ethiopie, découvrez les réserves et parcs nationaux répartis sur tout le territoire

Les caractéristiques géographiques de l’Ethiopie constituent un facteur déterminant de l’isolement de sa flore et de sa faune durant des millions d’années, phénomène qui a favorisé l’émergence d’espèces endémiques.

Pour une information plus détaillée sur ces réserves et les animaux qu’on y rencontre, reportez-vous au tableau en fin d’article, qui ne mentionne toutefois que quelques-uns des 21 parcs nationaux et douzaine de sanctuaires ou espaces protégés que compte l’Ethiopie.

-A respectivement 700 et 800 kms au sud est d’Addis Abeba, le parc national de l’Omo et celui de Mago abritent de gros mammifères tels buffles, élans, girafes, zèbres…et 300 espèces d’oiseaux peuplent le premier nommé. Guépards, lions et léopards, bien que présents comme sur d’autres sites en Ethiopie, ne peuvent qu’exceptionnellement être aperçus.

Le parc national Gambella situé 200 kms au nord des premiers cités, est fréquenté par de nombreuses antilopes et gazelles, et aussi par les éléphants et les hippopotames.

-En se rapprochant encore d’Addis (400 kms au sud-ouest), on trouve la réserve biosphère de Kafa, où prolifèrent 300 espèces d’oiseaux tels aigles, grues et autres inséparables et sentinelles d’Abyssinie, et autant d’espèces de mammifères, comme les buffles, cobes, hippopotames, primates et ratel…la liste n’est pas exhaustive.

Le parc national du NECHISAR sur le grand rift, 470 kms au sud d’Addis, avec les lacs Abaya et Chamo, constitue le paradis de 320 espèces d’oiseaux, parmi lesquels, aigle -pêcheur, bucorve d’Abyssinie, outarde kori. Vous ne manquerez pas les nombreux crocodiles (les plus imposants d’Afrique) et hippopotames qui fréquentent les berges du lac Chamo.

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Crocodiles au lac Chamo
Hippopotames du lac Chamo

– Sur le même axe que le Nechisar, au sud du lac Ziway où pélicans blancs, ibis et marabouts pullulent, on trouve le sanctuaire de SENKELLE créé pour protéger l’endémique bubale de Swayne dont il ne reste plus que quelques centaines d’individus.

-A seulement 220 kms au sud-est de la capitale, 460 espèces d’oiseaux peuplent le parc national d’Awash, dont l’endémique traquet sombre, et l’impressionnant gypaète barbu. Vous y trouverez aussi des mammifères communs comme la gazelle de Sömmering, le grand et le petit koudou et d’autres très difficiles à observer comme le caracal, et autres guépards, léopards et lions.

– Les zones montagneuses recèlent elles aussi leurs trésors animaliers. Vous aurez de bonnes chances d’observer l’endémique loup d’Abyssinie dans les hautes altitudes du parc national des monts BALE (400kms au sud-est d’Addis), où vivent nyalas, guérézas et autres porc épic et rat-taupe géants.

– Plus de 800 kms au nord d’Addis, dans le parc national des monts SIMIEN, dont plusieurs sommets culminent à plus de 4000 m d’altitude, vous apercevrez comme au BALE, l’emblématique loup d’Abyssinie et l’étonnant corbeau corbivau. Le SIMIEN abrite 16 espèces d’oiseaux endémiques. Ce massif est également connu pour les gélada (singes-lions) qui y vivent en bandes pouvant atteindre 800 individus. Le SIMIEN est enfin le seul endroit où vous aurez peut-être la chance d’épier l’endémique bouquetin d’Abyssinie.

En Ethiopie les espèces endémiques sont nombreuses

Les espèces retenues pour quelques lignes de commentaires dans le présent article, sont celles pour lesquelles, je dispose de photos prises dans leur milieu.

Quelques oiseaux endémiques d’Ethiopie

le corbeau corbivau endémique d’Ethiopie peut se trouver aussi en Erythrée voisine. C’est le plus grand des corbeaux (69 cm). Il fréquente les ravins de montagne à partir de 1200 mètres d’altitude mais on le trouve également dans les grands jardins des villes. Il n’est pas craintif. Provoque des dommages dans les cultures. Se nourrit de charognes, de petits rongeurs et de restes d’alimentation humaine.

l’ibis caronculé de 65 à 75 cm préfère les prairies et les cours fluviaux des hautes terres à partir de 1500 m. on peut aussi le trouver dans les parcs urbains. Il se nourrit de vers, larves et parfois de grenouilles, souris…vous le trouvez aussi bien autour des lacs (Awasa) que dans le BALE ou sur les pelouses d’Addis Abeba.

Ibis Caronculé

l’ouette à ailes bleues mesure entre 60 et 75 cm et fréquente les plateaux humides en altitude. Certains commentaires la disent farouches, d’autres qu’elle se laisse facilement approcher. Elle broute l’herbe mais ne dédaigne pas insectes, vers et petits insectes.

Ouette à ailes bleues

le râle de Rouget d’une longueur de 30 cm, il se nourrit d’insectes aquatiques, de crustacés, petits escargots et vers de terre qu’il trouve dans les herbes ou la boue des zones marécageuses d’altitude où il vit. L’espèce, comme d’autres, est menacée par l’usage intensif des zones herbeuses par le bétail, et la conversion de ces zones en champs de céréales.

Râle de rouget

le serin à tête noire de 9 à 25 cm de longueur, est abondant sur les hauts plateaux d’Ethiopie où il se nourrit de graines de plantes comme l’étonnante lobélie géante.

Serin à tête noire

Quelques mammifères endémiques d’Ethiopie

le gelada, herbivore à 90 %, vit sur les hauts plateaux non loin de falaises où il se réfugie la nuit et en cas de danger. Les mâles se distinguent facilement des femelles ; ils sont beaucoup plus grands et plus lourds (20 kg en moyenne contre 13 kg pour les femelles) et possèdent une épaisse crinière qui leur a valu leur appellation de singe lion. En outre le torse des mâles est marqué d’une zone rouge en forme de triangle. Les geladas se déplacent en « glissant » sur leurs fesses pourvues de callosités faisant office de coussin. Leur système de relations sociales est très développé.

Gélada

le loup d’Abyssinie est le 3ème canidé le plus rare au monde. Classé parmi les espèces en danger de disparition il vit dans les zones de hauts plateaux à plus de 3000 m. Son poids est de 14 à 19 kg pour les mâles et de 11 à 14 kg pour les femelles. Ces loups se regroupent la nuit en meutes d’une quarantaine d’individus mais chassent la journée en solitaires.

Loup d’Abyssinie

le nyala des montagnes est un bovidé herbivore vivant dans les hauts plateaux entre 700 et 4200 m d’altitude en troupeaux d’une dizaine d’individus. Son poids varie de 150 à 300 kg, sa taille de 190 à 260 cm et sa vitesse de pointe est de 50 km/h. Il est relativement à l’abri de son principal prédateur, le léopard, qui n’évolue que très peu dans son environnement. Le nyala des montagnes est une espèce en voie d’extinction en raison de la destruction de son habitat et de la concurrence avec le bétail domestique.

Nyala des montagnes

Tableau de localisation de quelques espèces d’animaux en Ethiopie

            LOCALISATION OISEAUX MAMMIFERES
Parc national de l’OMO
>660 kms sud-ouest Addis – Accès problématique
>300 espèces d’oiseaux Parc national MAGO >800 kms sud-ouest Addis
Cisticole des Borans- Gonolek à nuque rouge- Irrisor Damara- mahalis de Donaldson- martin-chasseur à poitrine bleue- merle cendré  Mêmes espèces dans les 2 parcs-Bubale roux-Buffle- cercopithèque de Brazza-colobe-élan-éléphants-girafe-guépardléopardlion-oryx-petit koudou-topis- zèbres de Burchell
Parc national GAMBELA >600 Kms sud-ouest Addis – Zone frontière Sud Soudan accès problématiqueAutruche-Antilopes-antilope rouanne-bubale roux-buffle-cobe-éléphant-gazelle mongala-girafe-hippopotame-léopardlion-topis-tiang
Réserve biosphère KAFA >400 Kms sud-ouest Addis
300 espèces   mammifères
>300 espèces d’oiseaux
Aigle couronné-grue caronculée, grue couronnée- inséparable d’Abyssinie-loriot moine-perroquet à face jaune- râle de rouget- sentinelle d’Abyssinie- souimanga olivâtreBuffle d’Afrique- céphalophe- chat sauvage d’Afrique-cobe-daman-hippopotame-hyène tachetée- primates-lionléopard-ratel-serval
Parc national de GIBE SHELEKO
>180 Kms ouest Addis
>200 espèces dont beaumarquet aurore et monticole demi-roux  Grand koudou et quelques hippopotames
Parc national de NECHISAR
320 espèces d’oiseaux Lacs ABAYA et CHAMO >470 Kms sud Addis
Aigle pêcheur- bucorve d’Abyssinie- engoulevent du Nechisar-limicole-outarde koriBabouin olive-bubale de Swayne -colobe guéréza-crocodile- dik dik de Günther- gazelle de Grant- grand koudou-hippopotame-lion-zèbre de Burchell
Lac ZIWAY    
Sanctuaire de SENKELLE
191 espèces d’oiseaux
Lacs SHALA et ABIATA
>350 Kms sud Addis
Aigles pêcheur d’Afrique-marabout-ibis sacré- ombrette africaine-pélican blanc- Aigle criard-milan à queue fourchue Calaos, rolliers d’Abyssinie   Autruches à Shala AbiataBubale de Swayne-cobe des roseaux-Ourébis-Hyènes tachetées- Gazelles-phacochère à Shala et Abiata
Parc national de BORANA Sanctuaire de YABELO
>570 Kms sud Addis
Bucorve d’Abyssinie- corbin de Streseman-hirondelle à queue blancheBubales de Swayne-gazelles de Waller  
Parc national des monts SIMIEN
>830 Kms nord Addis      
Corbeau corbivau- chardonneret à tête noire-gypaète barbu-ibis caronculé-pic d’Abyssinie vanneau d’Abyssinie  Babouin hamadryas- bouquetin d’Abyssinie-chacal-colobe blanc et noir-Daman des rochers- gelada-gorille des montagnes- guib harnaché de Ménélik-léopard -loup d’Abyssinie-oréotrague
Parc national AWASH
>220 Kms sud-est Addis >460 espèces d’oiseaux    
Aigle pêcheur d’Afrique-autruche-barbu et huppe d’Afrique-fauconnet d’Afrique- francolin-gypaète barbu- messager sagittaire-outarde kori- serin à gorge jaune –traquet sombreCaracalchacal à chabraquechat sauvage-cobe à croissant-colobe guéréza-dik dik de Salt- gazelles de Sömmering- grand et petit koudou-guépardléopard-lion– oryx beïsa-phacochère-protèleserval
Parc national monts BALE >400 Kms sud-est Addis -Plus forte concentration de grands mammifères 280 espèces d’oiseauxChardonneret à tête noire– corbeau corbivau-parophasme de Galinier-râle de Rouget-sentinelle d’Abyssinie-vanneaux d’AbyssinieCéphalophe-colobe guéréza-hyène tachetée-léopard- lion-loup d’Abyssinie-lycaon-nyala-porc épic géant-rat-taupe géant
Animaux en caractères gras: rares ou difficiles à repérer

Ni rares ni endémiques, pour le plaisir des yeux

photo F Terrassier
Bergeronnette citrine
Calao à joues d’argent
Choucador
Echasse Blanche
Guépier Carmin
Martin Chasseur du Sénégal
Pygargue
Souimanga à poitrine rouge

Enfin, pour en savoir plus au sujet des sites incontournables à découvrir lors de votre voyage en Ethiopie, c’est par ici !

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Voyager en Ethiopie : 11 sites incontournables https://africa-horn-travel.com/11-sites-pour-voyager-en-ethiopie/ https://africa-horn-travel.com/11-sites-pour-voyager-en-ethiopie/#comments Thu, 06 Aug 2020 09:14:25 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=4264 Voyager en Ethiopie demande un séjour d’une durée minimum de 10 jours pour bien en profiter. En effet, le pays est très grand, et il faut prévoir les temps de transport, même lorsqu’on ne parcourt pas le pays en entier !

Dans un article précédant intitulé « Les 3 incontournables d’un voyage en Ethiopie », j’ai tenté de décrire 3 traits de caractère des habitants de l’Ethiopie, qui rendent ceux-ci attachants.

Maintenant je souhaite vous en dire un peu plus sur quelques sites remarquables de l’Ethiopie. J’en ai retenu 11 dans cette présentation, même si ce grand pays (2 fois la France), en compte beaucoup d’autres, qu’ils soient naturels ou issus de la créativité des éthiopiens.

Il ne s’agit donc pas dans l’article présent de donner la liste de tous les beaux endroits de l’Ethiopie et pas davantage de procéder à une description exhaustive de chacun des 11 sites évoqués, mais de donner dans un minimum de pages, des points de repères rapides à celles et ceux qui envisagent de voyager en Ethiopie.

Voyager dans le Nord de l’Ethiopie

1. La capitale Addis Abeba

Voyager en Ethiopie ne se conçoit pas sans une arrivée ou un départ d’Addis Abeba « nouvelle fleur » en amharique. Dans la région Oromo, Addis Abeba est la capitale de l’Ethiopie. Située au centre du pays entre 2300 et 2600 mètres d’altitude, c’est une grande métropole de plus de 7 millions d’habitants, qui accueille le siège de l’Union Africaine depuis 1963.

Addis Abeba est un condensé de l’Ethiopie moderne et traditionnelle.
C’est une métropole moderne avec ses voies d’accès autoroutières, ses buildings et grands magasins, sa ligne et gare de chemin de fer, son grand aéroport rénové, ses hôtels internationaux, son université… C’est aussi une ville fière de son histoire et qui a conservé ses traditions.

Palais, musées et Eglises témoignent de la richesse historique de l’Ethiopie ; par exemple le musée national où est conservé le fossile de Lucy, la cathédrale Saint-Georges, le musée des martyrs de la Terreur Rouge…et bien d’autres.

Ses marchés sont à l’image du pays : colorés et pleins de vie, comme ceux de Shiro Meda où l’on peut acheter notamment des vêtements traditionnels, et l’immense Merkato, marché en plein air.

Sur les collines d’Entoto qui dominent la ville, sont à découvrir, le 1er palais de l’empereur Ménélik II, l’église orthodoxe Mariam et le centre national d’entrainement des coureurs éthiopiens.

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Myriam Church

De nombreux restaurants proposent une cuisine délicieuse et les cafés vous servent un petit noir à la hauteur de sa réputation internationale ! La dégustation du café (Buna) est ici l’objet d’un véritable rite….

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Miel et bière font aussi partie des produits nationaux ! Pour une information sur le caractère festif et convivial des boites de nuit à Addis, se reporter à l’article du blog intitulé « les 3 incontournables d’un voyage en Ethiopie », et pour la recette de l’injera consultez l’article du blog intitulé « l’injera : à la découverte du plat de base en Ethiopie ».

2. La région du lac Tana et la ville de Bahir Dar (Nord-ouest d’Addis)

C’est dans le lac Tana, à 1800 mètres d’altitude que le Nil Bleu prend sa source. Avec 70 kms de diamètre, c’est le plus grand lac d’Ethiopie. Vous vous rendrez en pirogue sur quelques-unes des nombreuses iles du lac qui abritent monastères et sanctuaires sur les murs et plafonds desquels de somptueuses peintures iconographiques racontent l’histoire de la Bible. Vous serez enchanté par la beauté et la sérénité de ces lieux.

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Monastère Ura Kidame Meret

Parmi les iles les plus connues, citons celles de Nerga Sellassié, Debré Mariam, Kebran Gabriel, Dega Estefanos, ainsi que la péninsule de Zeguié.

Vous y croiserez des pêcheurs sur leurs pirogues en papyrus et de nombreux singes et oiseaux (Pélicans, martin – pêcheurs, grues, aigles). Avec un peu de chance, vous apercevrez la partie émergée d’hippopotames.

Près du lac Tana, se trouve la ville de Bahir Dar où il fait bon séjourner et à partir de laquelle, outre les ballades sur le lac, on organise l’excursion vers les chutes grandioses du Nil Bleu auxquelles on peut accéder à pieds en franchissant un superbe pont suspendu.

Marché de Bahir Dar

3. Les Monts Simien (Région Ahmara)

Ils constituent un haut plateau du nord de l’Ethiopie. Le plus haut sommet du pays, le Ras Dashen y culmine à plus de 4500 mètres d’altitude. Un parc national de 22000 hectares y a été créé. On y trouve selon l’UNESCO l’un des paysages les plus spectaculaires du monde. Il est vrai que le panorama des montagnes et forêts s’étendant à perte de vue est saisissant. Les canyons impressionnent les promeneurs ou les amateurs de treks de plusieurs jours.

Panorama dans les Monts Simien

Les monts Simien nous offrent une faune particulièrement riche. Trois espèces endémiques y ont élu domicile : le babouin Gelada, le bouquetin d’Abyssinie et le loup d’Ethiopie. Si les 2 derniers cités ne se laissent pas observer facilement, vous rencontrerez facilement les nombreux Gelada qui se déplacent en bandes.

Plus de 180 espèces d’oiseaux combleront les ornithologues.

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Gelada (photo fournie par Simien Lodge)

4. Aksum : la ville chargée d’histoire (province du Tigray, 1100 km au nord d’Addis Abeba)

Cette ville est souvent présentée comme la plus ancienne d’Ethiopie et d’Afrique. Elle possède des sites archéologiques datant du 1er au 13ème siècle avant Jésus-Christ : obélisques, tombes royales, ruines de palais. A Aksoum, l’histoire se mélange avec les récits légendaires des relations entre la Reine de Saba et le roi Salomon. Ce qui est sûr, c’est que les obélisques et stèles témoignent de l’existence d’une civilisation ancienne ayant atteint un remarquable niveau de développement.

Plusieurs rois et empereurs d’Ethiopie ont été couronnés à Aksum. Dans ces conditions on comprend aisément que cette ville bimillénaire soit l’un des centres religieux de l’église éthiopienne orthodoxe et que ses sites soient inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Marché aux paniers

5. Le désert Danakil et le Dallol: la partie nord de la dépression Afar.

Bien qu’il s’agisse d’un des endroits les plus inhospitaliers du monde avec des températures pouvant atteindre 50 ° (à éviter entre mai et septembre), il ne peut pas décevoir ses visiteurs. Il est en effet extraordinaire à plus d’un titre.

D’abord il s’agit d’un site paléontologique de première importance. De nombreux fossiles d’hominidés y ont été trouvés, le plus célèbre étant celui de Lucy, vieux de plus de 3 millions d’années. Il fut découvert en 1974.

A une quinzaine de kilomètres de la frontière avec l’Erythrée, le paysage surréaliste du volcan Dallol dépasse l’imagination du peintre le plus extravagant avec sa palette de couleurs fluorescentes mariant les jaune, ocre, orange, vert, rouge. En langue Afar, Dallol signifie « désintégration » en raison de la présence des sources d’acides brûlantes qui prolifèrent ici avec les geysers.

A proximité du Dallol, vous ferez une incursion dans l’étonnant canyon de sel rose, où l’érosion a fabriqué de monumentaux piliers de sels atteignant jusqu’à 40 mètres de hauteur.

 A 70 kms au sud du Dallol, vous trouvez le volcan Erta Ale en activité éruptive permanente (altitude 613 mètres). Observons que le spectacle de son lac de lave incandescente n’est pas garanti car l’activité du volcan conditionne la délivrance de l’autorisation administrative obligatoire, et les conditions météorologiques ne permettent pas toujours la visibilité nécessaire. Ainsi à la date de rédaction du présent article, le lac de lave du volcan est invisible.

Il faut aller au lac Karoum (trentaine de kms au sud du Dallol), pour connaître l’activité millénaire de la région : l’exploitation du sel dans des conditions rudimentaires qui n’ont quasiment pas évolué. Ici les hommes scient puis découpent des plaques de sel de 10 kilogrammes, transportées à dos de dromadaires jusqu’à Mekelé, ville qui constitue le point de départ obligé de toute « expédition » dans cette région.

On mesure encore une fois, dans cette contrée hostile le courage du peuple éthiopien.

6. Eglises du Tigray dans le massif du Guéralta

La petite ville d’Hawzen perchée à 2100 mètres d’altitude, est le point de départ idéal pour la visite des églises troglodytes du Guéralta.

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Émotions assurées, qu’il s’agisse de la beauté des paysages et de l’ambiance de ferveur et de sérénité des lieux, ou des efforts parfois nécessaires pour atteindre ces lieux de prière bâtis près du ciel ! Ces nombreuses églises haut perchées offrent des panoramas époustouflants sur les montagnes et canyons environnants. Elles renferment des peintures iconographiques colorées de toute beauté sur leurs murs, plafonds ou colonnes.

Leur difficulté d’accès est variable : l’ascension menant à l’église d’Abuna Yemata nichée à plus de 2800 mètres d’altitude nécessite même sur un court passage, l’utilisation de cordes et baudrier fournis par le guide : qu’on se rassure un peu, nous partons de 2100 mètres…

Pour d’autres églises, le baudrier n’est pas nécessaire mais l’ascension reste sportive et nécessite de ne pas être sujet au vertige, c’est le cas de Maryam Korkor.

La marche pour arriver à l’église d’Abuna Gebre Mikael, demande des efforts, largement récompensés par les trésors de beauté offerts à l’arrivée !

L’accès peut être beaucoup plus aisée, avec même un escalier, comme pour rejoindre l’Eglise d’Abreha Atsbeha.

7. Les églises monolithiques de Lalibela

Il s’agit du site le plus connu de l’Ethiopie. La photo vue de dessus de l’église Bete Giyorgis en forme de croix grecque, est présente sur la plupart des sites des agences de voyage et blog de ceux qui ont voyagé en Ethiopie.

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Cette église de 22 mètres de hauteur (je devrais dire de profondeur, voir ci-après) est la mieux conservée et sans doute la plus belle du site.

En effet ce n’est pas une, mais 11 églises, certaines reliées entre elles par un réseau de tranchées et de galeries, qui composent ce « complexe religieux » unique au monde.

La particularité principale de ces églises, est d’avoir été creusées dans la roche de tuf volcanique rose, sous le niveau du sol, et surtout d’un seul bloc.

Les églises de Lalibela ont été taillées à partir du 12ème siècle sur l’ordre du roi Gebre Mesquel Lalibela qui a donc donné son nom à la ville nommée antérieurement Roha. C’est en raison de l’expansion de l’islam et des difficultés des pèlerins chrétiens éthiopiens à se rendre à Jérusalem, que ce roi a fait construire cette « nouvelle Jérusalem ». Le torrent qui sépare les églises a été baptisé « Yordannos », en référence au Jourdain. Les noms donnés à 2 églises, évoquant les lieux saints, montrent bien aussi, la volonté du roi de fonder à cet endroit une « réplique » de Jérusalem (église Bete Debre Sina pour le mont du Sinaï, et église Bete Gologota-Selassié pour le Golghota).

A la différence d’autres églises du pays, aucune peinture n’existe sur les parois volontairement épurées des édifices de Lalibela. Ils contiennent cependant de nombreux tableaux, tentures et livres sacrés.

Compte tenu de la dégradation des monuments, provoquée par l’érosion naturelle, certaines églises sont protégées depuis 2004 par des toits inclinés soutenus par des piliers conçus par des architectes italiens.

A 2600 mètres d’altitude, la cité est un haut lieu de pèlerinage et aussi de recherche pour les historiens, qui y opéraient des fouilles en 2012.

Lalibela n’a pas encore révélé tous ses secrets…la chronologie des travaux, leur déroulement et les techniques utilisées font l’objet d’hypothèses non confirmées à ce jour…

Voyager dans le Sud de l’Ethiopie et la région de Dire Dawa

8. La région de Dire Dawa et d’Harar

La ville de Dire Dawa (altitude 1280 mètres) a été créée au début des années 1900 par la compagnie du chemin de fer franco-djiboutien, alors qu’elle est le premier terminus de la ligne ferroviaire en provenance de Djibouti.

Dire Dawa ne donne pas l’impression d’être la 2ème ville la plus peuplée après la capitale : il est notamment très facile d’y circuler en voiture.

 Il est agréable de flâner dans le « quartier européen » de Gezira doté de larges avenues et d’immeubles en pierre, où sont notamment situés le musée et le palais. Vous pourrez y visiter l’ancienne gare ferroviaire et ses ateliers et même monter dans l’une des vieilles locomotives…

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Vous ne manquerez pas de vous rendre dans le quartier Magala avec ses petites maisons et ses rues étroites où vous trouverez le grand marché de la ville.

Des sites de gravures rupestres peuvent être visités dans la région. A une cinquantaine de kilomètres de Dire-Dawa, vous montez à Harar (altitude 1890 m).

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En chemin vous traversez Awaday qui est la capitale mondiale du khat, plante aux effets euphorisants et psychotropes principalement consommée dans les pays de la corne de l’Afrique. Etalées au sol, sur les camions, sur le dos des ânes, ou emportées par les passants, les bottes de khat sont partout ! Leur densité est telle, que leur odeur, pourtant assez neutre, pénètre dans votre voiture.

La ville moderne d’Harar s’est développée autour de la cité ancienne fortifiée.

Harar est parfois qualifiée de 4ème ville sainte de l’islam. Il est vrai qu’elle abrite 82 mosquées (dont 3 du 10ème siècle) et plus de 300 sanctuaires consacrés à des saints musulmans.

La vieille ville concentre les principaux centres d’intérêts. Il est très agréable de déambuler dans son dédale de ruelles, bordées de maisons peintes à la chaux aux tons de vert, bleu, rouge…ici les voitures sont interdites de circulation.

En bordure de l’une de ces ruelles, vous entrez dans la « maison d’Arthur Rimbaud ». S’il a effectivement vécu à Harar entre 1880 et 1891, le poète français n’a pas habité cette maison qui est en fait une sorte de musée à sa gloire.

Attraction célèbre :  perpétuation d’un cérémonial qui remonte à « la nuit des temps », le spectacle du repas des hyènes se tient la nuit tombée, éclairé par les phares d’une voiture ou d’un tuk-tuk…le spectateur, à condition de ne pas trop penser à la puissance des mâchoires de l’animal, peut aussi participer et lui donner un morceau de viande au bout d’un morceau de bois tenu dans la bouche…

9. Les lacs de la vallée du rift 

Ces lacs se situent de part et d’autre de l’une des 2 routes menant vers le sud, depuis Addis Abeba.

Le Lac Ziway :

Bordé de sycomores, il couvre plus de 420 km2, sa profondeur maximale ne dépasse pas 4 mètres. Ce lac est très poissonneux et ses rives abritent de nombreuses espèces d’oiseaux : pélicans, marabouts, cygnes, oies, ibis, aigles pêcheurs. On peut apercevoir des hippopotames à proximité des prairies qui le bordent.

Le Lac Langano :

Situé à 200 km au sud d’Addis Abeba, sa superficie est de 230 km² et il peut atteindre 40 m de profondeur. C’est le seul lac du pays où l’on se baigne sans crainte de contracter la bilharziose, il est bordé de quelques complexes hôteliers très confortables. Cet endroit est donc très prisé des habitants de la capitale qui ont les moyens financiers de s’en évader le week-end.

Les lacs d’Abijatta-Shalla :

Situés de l’autre côté de la route en face de Langano, ils font partie du parc national du même nom. La profondeur de Shalla dépasse 260 mètres à certains endroits alors celle d’Abijatta ne dépasse pas 14 mètres.

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Baigneuse, et lavage du linge aux lacs Abijatta – Shalla

Les sources d’eau chaude au nord du lac d’Abijatta utilisées par les populations locales, constituent l’attraction de cette réserve dotée par ailleurs d’une faune variée : phacochères, gazelles et chacals. Vous y observerez de nombreux oiseaux : pélicans, marabouts, hérons, ibis. L’envol des flamants roses au-dessus du lac d’Abijatta offre un spectacle sublime.

Les sources d’eau chaude du village de Wondo Genet :

Sur la route des lacs, à proximité de la ville de Shashemene, vous ne regretterez pas le séjour dans l’écrin de verdure de Wondo Genet, où vous profiterez comme la population locale des bains et douches prodiguées par les sources d’eau chaude bien connues ici.

Piscine alimentée par les sources d’eau chaude à Wondo Genet

Le lac d’Awasa :

Il a donné son nom à la ville éponyme construite le long de ses rives, qui est animée et très agréable avec ses boutiques et salons de thé, où d’excellents jus de fruits sont servis.

Tilapias, perches du Nil et poissons-chats, pêchés la nuit, sont vendus au marché le matin. Ce marché aux poissons est une attraction qu’il ne faut pas manquer.

Les lacs Chamo et Abaya :

Ces lacs sont dominés par la ville d’Arba Minch  (« 40 sources » en amahrique) qui est considérée comme la porte de la vallée de l’Omo. Le lac Abaya se distingue par la teinte rouge cuivrée de ses eaux : cette couleur est causée par des suspensions ferrugineuses. La bande de terre séparant ces 2 lacs est nommée « le pont du Paradis ». Le panorama sur les 2 lacs depuis Arba Minch est superbe.

En ces lieux, des crocodiles, des hippopotames, et des pélicans peuvent être observés.

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Hippopotames du Lac Chamo Grand Rift ETHIOPIE

10. Les Monts Balés

A l’est d’Awassa, à moins de 400 kms au sud-est d’Addis Abeba, s’étend sur près de 2500 km², le parc national des monts Balé. Cette zone de très hauts plateaux est réputée pour ses nombreux parcours de treks sur un ou plusieurs jours, et les paysages y sont grandioses. La présence par endroits d’orgues basaltiques montre que le site a été un volcan à une époque reculée de son histoire.

De nombreux endroits remarquables sont aussi accessibles en voiture. La route la plus haute d’Afrique vous amène de Goba jusqu’au plateau du Sanetti surplombé par le mont Tullo Deemtu : il culmine à 4377 mètres d’altitude, c’est le 2ème sommet d’Ethiopie.

Grace à ses nombreuses rivières, les pêcheurs de truites trouveront ici leur bonheur.

Chasseurs d’images d’animaux, ornithologues et amoureux de la nature en général, seront comblés. L’isolement de cette région associé à ses spécificités géologiques expliquent le nombre important d’espèces endémiques tant animales que végétales qui peuplent les monts Balé.

La flore aussi y est remarquable : les étonnantes lobélies, dotées d’une hampe pouvant atteindre 9 mètres de hauteur, ne poussent qu’ici.

La présence de très nombreux rongeurs, attire des rapaces que l’on peut observer en plein jour, comme l’aigle royal ou la grande buse augure.

Les monts Balé sont le territoire entre autres, des baboins, nyalas (antilope endémique) genettes, et bien sûr de l’emblématique loup d’Abyssinie gravement menacé de disparition.

11. Les tribus du sud-ouest de l’Ethiopie

A environ 800 kms au sud-ouest d’Addis , vous irez à la rencontre des tribus de la vallée de l’Omo. Chacune a ses coutumes.

  • A Dorzé et plus haut à Chencha (3000 mètres d’altitude), se trouve le territoire de l’ethnie des Dorzés près de la rive ouest du lac Abaya. Ici le marché se déroule les mardi et samedi. Les habitations traditionnelles en forme de ruches géantes évoquent des éléphants. Les dorzés excellent dans le tissage et la poterie.
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  • A Jinka, vous ferez la connaissance de l’ethnie Ari, dont les membres sont cultivateurs, éleveurs et aussi apiculteurs.
  • Les tribus Surma et Mursi vivent dans le parc Mago non loin de Jinka. Ces tribus sont renommées en raison du plateau labial en argile porté par les femmes (jusqu’à 18 cm de diamètre). Les scarifications pratiquées couramment montrent la force et le courage des hommes, et la beauté des femmes.
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  • la tribu Hamer vit à Turmi dans la partie sud du delta de l’Omo; elle tire ses ressources de l’agriculture et échange ses produits sur les marchés. Les femmes vêtues de robes en peau de vache décorées de cauris, portent de grands colliers de coquillages et sont coiffées de tresses enduites d’argile rouge. Les hommes portent eux des coiffures d’argile surmontées de plumes d’autruche.
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  • Dans la même zone à Murulle, les Karo se couvrent le corps avec de l’argile et des dessins tracés à la craie blanche. Les peintures corporelles rituelles marient le blanc, le vert, le noir et le rouge
  • Encore plus au sud à Omorate tout près de la frontière avec le Kenya, on trouve les Dassanech; les femmes de cette tribu arborent de magnifiques cheveux tressés dans un mélange de beurre et d’argile..
  • A plus d’une centaine de kms au ,nord est de Turmi, le peuple des Konsos a aménagé les collines de ses villages en terrasses fertiles où ils cultivent coton et millet. Vous y admirerez les falaises de Gesergiyo sculptées par l’érosion que les locaux comparent aux gratte-ciels de New-York.

Les marchés du sud constituent un support important de l’économie locale et l’événement social le plus important de la semaine. Le marché des hamer de Dimeka, les mardi et samedi (30 kms au nord de Turmi) permet d’acheter sorgho, coton, tabacs, bijoux, chaussures, vêtements. Au marché de Key Afer, le jeudi, sont échangés outils, bétail, fruit et légumes. A Weyto sur la route entre Turmi et Konso, se tient chaque samedi un marché où commercent Tsemai, Ari et Benna.

J’espère que cet article vous permet de vous rendre compte de la diversité des choses à voir et à faire en Ethiopie ! Vous retrouverez quelques uns des sites décrits ici dans les séjours proposés sur le site Africorne, et bien entendu, nous sommes à votre écoute afin de vous préparer un voyage sur-mesure en Ethiopie !

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Agence de voyages à Djibouti : 4 bonnes raisons de choisir Africorne Travel https://africa-horn-travel.com/agence-de-voyages-a-djibouti-et-ethiopie/ https://africa-horn-travel.com/agence-de-voyages-a-djibouti-et-ethiopie/#comments Sat, 11 Jul 2020 16:39:35 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=4110

Africorne Travel, agence de voyages à Djibouti, en Ethiopie, et bientôt en Erythrée et au Somaliland, dispose des atouts essentiels pour vous faire découvrir les richesses naturelles et culturelles des pays de la corne de l’Afrique, au meilleur prix et dans les conditions optimales de sécurité.

Nous vous présentons les critères qui nous semblent importants à vérifier avant de finaliser votre réservation de voyage auprès de votre agence de voyages ou tour opérateur. Ci-après lien d’accès aux commentaires laissés par quelques voyageurs https://www.petitfute.com/v51482-djibouti/c1122-voyage-transports/c747-tours-operateurs/c1161-tour-operateur-specialise/1985920-africorne-travel.html

1. Sécurité et fiabilité pour Africorne Travel, agence de voyages à Djibouti et en Ethiopie

Vous aimez l’aventure mais pas les mésaventures… Africorne Travel est une entreprise française immatriculée à ATOUT FRANCE sous le numéro IM 974 20 0002. ATOUT FRANCE est un opérateur de l’état français qui sélectionne les professionnels du tourisme remplissant non seulement les conditions de responsabilité civile professionnelle inhérentes à toute activité, mais aussi celles de garanties financières spécifiques aux agences de voyages. Pour Africorne Travel, l’organisme fournissant cette garantie est l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme).

On n’y pense pas forcément, mais il vaut mieux vérifier que votre agence ou opérateur ait fait les démarches permettant de vous fournir, le cas échéant, la garantie en cause. La liste des entreprises immatriculées à ATOUT France est consultable sur internet sur ce lien.

Cela présente 2 avantages importants pour les voyageurs d’Africorne Travel :

  • un gage de sérieux, avec l’assurance que toutes les prestations à caractère contractuel énoncées dans le programme de votre voyage seront réalisées ;
  • la garantie pour les clients d’être remboursés des acomptes payés en cas de défaillance d’Africorne Travel. A titre d’exemple, c’est grâce à la garantie de l’APST, que malgré la mise en liquidation judiciaire en septembre 2019 de Thomas Cook, numéro 2 mondial du tourisme, les clients ont pu être rapatriés dans leurs pays d’origine.

De plus, Africorne Travel est présente sur place, à Djibouti : un voyage dans cette région ne s’improvise pas, et nécessite d’avoir un minimum de connaissances au plan des formalités administratives, des règles sanitaires, des us et coutumes du pays. La présence sur place depuis plusieurs années du responsable d’Africorne Travel, vous met à l’abri d’éventuelles mauvaises surprises (consultez la page « informations pratiques » du site).

2. Africorne travel vous garantit un voyage sur-mesure à Djibouti et en Ethiopie

Vous voyagez uniquement avec les membres de votre groupe d’amis.

Vous choisissez la durée de votre voyage, les villes-étapes, les lieux et les sites visités, les activités et la gamme des hébergements. Africorne Travel dialogue avec vous dans la phase préparatoire de votre périple, afin de valider la faisabilité de vos souhaits ou de vous informer des difficultés éventuelles.

Pour vous guider dans vos choix, consultez quelques exemples de séjours toujours adaptables, proposés par Africorne Travel.

Africorne Travel s’ingénie à organiser des séjours équilibrés, sans stress, où vous avez le temps de profiter des endroits où vous séjournez, tout en évitant les « temps morts ».

 

Notre guide vers les caves avec gravures vers Dire Dawa en Ethiopie

 

Jeux d’enfants pendant le pique-nique à Abourma à Djibouti

Africorne Travel est entreprise à taille humaine. De ce fait vous allez organiser votre voyage directement avec son responsable. Au terme de ce dialogue, le programme détaillé de votre séjour, engageant Africorne Travel, vous est fourni.

3. Africorne Travel : une Agence de voyages pour des séjours adaptés à tous les budgets

Le budget du voyage est naturellement la conséquence des choix effectués par le voyageur notamment sur la gamme des hébergements et les activités souhaitées. Mais les caractéristiques suivantes expliquent les prix attractifs pratiqués par Africorne Travel.

Ainsi il est important de souligner qu’Africorne Travel est une petite entreprise. Par conséquent ses coûts fixes réduits et maîtrisés par rapport à ceux de structures plus importantes, lui permettent, à prestations égales, de proposer des prix de séjours moindres.

Grâce à la présence à Djibouti de son responsable depuis une quinzaine d’années, Africorne Travel a pu bénéficier avec certains de ses prestataires, de tarifs préférentiels, dont profitent les voyageurs pour leurs voyages en Ethiopie ou à Djibouti.

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Avec Dabaleh et son équipe du campement de Bolli à Djibouti

 

1ère rencontre avec Nasir, guide en Ethiopie

En outre, pour les groupes jusqu’à 6 personnes (3couples) dont tout ou partie du séjour se déroule à Djibouti, Africorne Travel peut proposer un hébergement confortable dans ses locaux à Djibouti, bien moins cher que celui en hôtel.

Enfin et surtout, le but poursuivi par Africorne Travel n’est pas de croître ni d’engranger d’énormes bénéfices, mais de permettre à son responsable d’assouvir sa passion du voyage dans cette contrée de l’Afrique, en compagnie de celles et ceux qui partagent les mêmes goûts : pour en savoir plus sur la raison d’être d’Africorne Travel et l’état d’esprit de son responsable, consultez la page « votre guide » du site internet.

4. Les séjours authentiques chez Africorne Travel

Il est important de souligner que Djibouti, et l’Ethiopie sont en elles-mêmes des destinations « authentiques » parce que ces 2 pays, malgré leurs attraits, leurs sites et cultures uniques, n’ont pas été « dénaturés » par le tourisme de masse qui sévit sous d’autres cieux. Consultez sur ce sujet la page « accueil » et les articles du blog du site internet d’Africorne Travel.

Le responsable d’Africorne Travel, lui-même attiré par ce qui est « différent», est en quête permanente d’étonnement, de découverte et de relations vraies  fondées sur l’échange et le partage de moments de convivialité avec ceux qui vivent dans ces pays.

 

Petite pause lors d’une excursion avec Daoud dirigeant de campement à Djibouti

Le responsable d’Africorne Travel a pu nouer tant en Ethiopie qu’à Djibouti, des relations personnelles reposant sur la confiance et l’estime réciproques. C’est pourquoi avant d’être des partenaires commerciaux, certains des prestataires d’Africorne Travel sont d’abord des amis.

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Avec Ali de Djibouti, guide hors-pair, responsable de la Maison des Randonneurs et spécialiste de char à voile

Ce type de relations permet d’appréhender naturellement l’authenticité du pays.

Avec Africorne Travel vous voyagez avec un « amateur *» qui travaille en vrai professionnel, soucieux avant tout, du bien-être de ceux qui partage son appétit d’aventure.

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Pique nique improvisé avec Ali à Djibouti

On vous attend pour l’aventure en Ethiopie ou à Djibouti avec Africorne Travel !

* Définition d’amateur : qui aime pour son seul plaisir

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