Djibouti – Africorne Travel https://africa-horn-travel.com Authenticité, partage et découverte ! Mon, 24 Jul 2023 08:08:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://africa-horn-travel.com/wp-content/uploads/2020/09/cropped-favicon-africorne-32x32.png Djibouti – Africorne Travel https://africa-horn-travel.com 32 32 Visite du lac Abbé et du lac Assal en 2 jours https://africa-horn-travel.com/visite-du-lac-abbe-et-du-lac-assal-en-2-jours/ https://africa-horn-travel.com/visite-du-lac-abbe-et-du-lac-assal-en-2-jours/#comments Sun, 16 Jul 2023 18:20:58 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7387

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Lever de soleil au lac Abbé

Sur la piste entre Dikhil et le lac Abbé, nous pourrons voir des gazelles de Pelzen et des phacochères.

En fin d’après-midi nous verrons les troupeaux rentrer.

Le matin de la seconde journée, nous assisterons au lever du soleil au milieu des cheminées. Nous verrons les sources d’eau chaude et approcherons les flamants roses au plus près. Puis nous irons au lac Assal. Nous serons de retour à Djibouti ville en fin d’après-midi.

Pour le programme détaillé des 2 jours, consultez le circuit « 2 jours au lac Abbé et au lac Assal »

https://africa-horn-travel.com/circuits/2-jours-au-lac-abbe-et-au-lac-assal/

 

 

La visite du lac Abbé ou du lac Assal en 1 jour

La visite d’un seul des 2 lacs sur une seule journée est possible. Cependant pour le lac Abbé, compte tenu de la durée du trajet et de l’intérêt d’assister aux lever et coucher du soleil, il est recommandé de prendre 2 jours dont une nuit sur place au campement proche du lac.

Il n’existe pas de campement au lac Assal ; cependant Africorne Travel, peut organiser un bivouac sur place pour y passer la nuit, afin de profiter le lendemain matin du spectacle du lever du soleil, et de faire une randonnée pédestre au volcan de l’Ardoukoba (avec ou sans approche du volcan en véhicule 4×4).

 

 

La visite du lac Abbé en 1 ou 2 jours

Le Lac Abbé est l’un des sites incontournables de la république de Djibouti. Mais il se mérite ; il faut compter 5 heures de trajet en véhicule 4X4 pour atteindre ses rives, dont 80 kms sont effectués sur la piste qui traverse les villages d’As Eyla et de Koutabouya.  

La récompense est au rendez-vous ! Vous êtes ici sur une autre planète ! Les paysages lunaires du lac Abbé auraient servi de décors lors du tournage en 1968 de la première version du film « La Planète des Singes » tiré du roman éponyme de Pierre Boulle. Cette rumeur est fausse, mais lorsque nous arrivons sur le site, nous comprenons qu’on puisse lui donner du crédit !

La frontière entre Djibouti et l’Ethiopie passe au mieux du lac Abbé. Les rives du lac s’étendent à perte de vue et sont entourées d’une multitude de cheminées calcaires, dont certaines peuvent atteindre 50 mètres de hauteur.

 

Les senteurs soufrées des fumerolles qui s’échappent du sommet de certaines cheminées, et des sources d’eau bouillantes, ont donné son nom au lac. En effet, lac Abbé signifie « lac pourri ». Cette odeur est due au fait que le lac Abbé est alimenté par la rivière éthiopienne Awash, dont les eaux sont détournées en amont vers des marais, par le volcan Dama Alé. Le barrage édifié sur cette rivière pour irriguer les cultures de coton, est l’une des causes du recul des berges du lac Abbé…

 

Les lever et coucher de soleil au milieu de ces cheminées constitue un spectacle inoubliable.

 

 

Il est fortement recommandé d’être accompagné d’un guide pour faire le trajet jusqu’au lac Abbé et parcourir ses alentours ; en effet il faut éviter de s’approcher trop près des sources brulantes dont les abords sont mouvants, comme de nombreux endroits des berges du lac ; l’embourbement du véhicule est ici un risque certain.

 

Le lac Abbé est un lieu de vie important pour les populations nomades des environs qui amènent chaque jour après le lever du soleil, leurs troupeaux de moutons et de chèvres sur les zones de pâturage du lac. Les ânes, eux connaissent le trajet, et cheminent en procession sans aucun accompagnement, pour aller chaque matin jusqu’aux parcelles herbeuses du lac, et en revenir une fois le soleil couché.

 

Les caravanes de dromadaires sont fréquentes dans le secteur.

 

Naturellement les animaux sauvages sont des hôtes assidus du lac. Il est fréquent d’y voir des phacochères, des chacals, renards, ibis, canards, …les hyènes sont également présentes, mais il est rare d’avoir la chance de les apercevoir.

 

Les flamants roses sont eux fidèles au rendez-vous matinal quotidien ; l’approche doit être silencieuse afin de pouvoir les photographier au plus près…mais ces animaux « contrariants » ne daignent pas toujours s’envoler pour la photo de groupe finale…

 

 

 

Comme beaucoup d’autres étendues d’eau dans le monde, le lac Abbé semble être en danger. Il y a 9000 ans il couvrait toute la zone du Gobaad, ce qui explique que l’on trouve aujourd’hui très loin de ses berges, des coquillages fossilisés. En 1939 il s’étendait sur plus de 550 km2, alors qu’aujourd’hui sa superficie a été ramenée à moins de 150 km2.

 

Visite du lac Assal en 1 jour

Le lac Assal est le plus salé du monde après la mer morte et le lac de Tibériade avec plus de 330 grammes de sel par litre d’eau. Ce lac de cratère se situe à 157 mètres en dessous du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus bas du continent africain (et le troisième plus bas au monde).

 

Le lac est alimenté en eau de mer par un tunnel sous terrain creusé par la faille du rift. A certains endroits, notamment sur le côté nord-est du lac, de rares sources d’eau douce arrivent depuis la montagne ; ces zones se repèrent par les herbes qui y poussent ; en effet, ailleurs aucun organisme animal ou végétal ne peut survivre dans le lac Assal et sur ses berges.

L’alimentation permanente en eau salée, associée à la très forte évaporation due à la chaleur intense ambiante, explique qu’on exploite le sel à cet endroit depuis des centaines d’années, et que la ressource en sel soit inépuisable, à condition que l’exploitation respecte le cycle naturel.

Les rares habitants de cet endroit inhospitalier, « récoltent » pour les vendre en sachets, les billes de sel de différentes tailles produites par le lac. Ils plongent dans les eaux du lac, différents objets notamment des crânes de chèvres ; après plusieurs jours passés dans l’eau, ils sont recouverts d’une couche de sel et sont vendus aux rares touristes de passage.

 

La beauté légendaire du site est à couper le souffle (pas seulement à cause du vent souvent important).

En effet la croute de sel entourant le lac, épaisse par endroits de 60 mètres, est d’une blancheur qui explique le nom de « banquise » qui lui est donné. Cette blancheur, contraste avec les nuances de bleu du lac, et les laves noires environnantes. C’est pourquoi l’écrivain-aventurier Joseph Kessel, décrivait les « 3 cercles de couleur » caractérisant le lac Assal.

 

Avec un peu de chance, vous croiserez ici une caravane de dromadaires, transportant le sel toujours récolté au lac Assal selon des procédés rudimentaires ancestraux : la croute de sel est piochée, puis réduite en petits morceaux avant d’être « emballée » par sac de 25 Kg, attachés sur le dos des dromadaires, à raison de 6 sacs par bête.

 

Si vous en avez envie, vous pourrez vous baigner et constater la flottabilité de l’eau due à sa densité de sel, en prenant garde d’éviter les embruns sur le visage par mer mouvementée ; nous embarquons l’eau douce pour la douche obligatoire et nous fournissons les chaussures en plastique nécessaires pour éviter de se blesser sur les cristaux de sel durs et coupants.

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6 ANIMAUX TERRESTRES ENDEMIQUES DE DJIBOUTI https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/ https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/#respond Sat, 03 Jun 2023 13:25:10 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7198

LE PECHNINATEUR DE SPEKE OU LE GOUNDI DE SPEKE

Goundi – Djibouti

Peut-être le plus mignon des animaux endémiques de Djibouti ! Les goundis sont de petits animaux qui passent le plus clair de leur temps à dormir et qui ne sortent du sommeil que pour chercher de quoi se nourrir. Ce sont des herbivores qui ont la particularité de ne pas boire.

L’habitat du Goundi

Outre à Djibouti, on trouve le goundi en Érythrée, en Ethiopie et dans le Somaliland où il fréquente les zones rocheuses semi-désertiques.

Les caractéristiques physiques du Goundi

De la tête à la queue, sa taille varie entre 210 et 270 mm et il pèse jusqu’à 194 g. Son pelage dorsal de couleur sable devient blanc grisâtre dans la partie ventrale.

Les comportements du Goundi

Le goundi utilise sa queue pour communiquer. Pour les spécialistes, il est le seul parmi les cténodactylidés à conserver des caractères dentaires présents chez les premiers cténodactylidés.

Le goundi de Speke est herbivore et se nourrit d’herbe sèche, de graines ; il est aussi très friand de feuilles d’acacia.

Les mœurs du goundi sont encore mal connues pour la communauté scientifique ; cependant il semble qu’il commence à se reproduire en août. Il produit deux portées par an comportant un individu unique.

Les goundis de Speke affectionnent les bains de soleil mais se nourrissent et se reposent à l’ombre. Le pic d’activité se situe entre 0 et 3 heures après l’aube lorsque les températures ne sont pas encore trop élevées ; lorsqu’elles augmentent, les goundis se réfugient dans leurs abris dont ils ne ressortent qu’en fin d’après-midi.

Les Goundis de Speke vivent en colonies relativement denses, pouvant compter jusqu’à plus de 200 individus par hectare.

Les dangers menaçant la survie de l’espèce

Actuellement, les goundis de Speke ne font face à aucune menace significative d’extinction. A Djibouti on le trouve notamment dans la région de Djalelo.

L’ANTILOPE BEIRA

Le beira est un mammifère herbivore de la famille des bovidés et de la sous-famille des antilopes. On le trouve en Afrique de l’Est à Djibouti, en Somalie et en Ethiopie.

Les caractéristiques physiques du beira

Sa taille et sa hauteur au garrot sont respectivement autour de 0,80 et 0,55 m et son poids est entre 8 et 12 kg. Phénomène assez rare, la femelle est plus grande et lourde que le mâle.

Les pattes du beira sont fines et le mâle possède des cornes d’une douzaine de centimètres. Il est doté d’un pelage gris, roux avec des reflets argentés et une face ventrale jaune claire.

L’habitat du beira

Le beira vit dans les collines rocailleuses et les pentes abruptes, les steppes boisées, les environnements secs et arides. C’est un herbivore ruminant qui mange des herbes, feuilles, buissons et arbustes.

Les comportements du beira

Le beira est un animal grégaire. Il vit en petits groupes de 6 à 12 individus, composés de femelles, de jeunes et d’un mâle. Chaque groupe occupe son propre territoire.

Le beira est actif le matin et le soir, et se repose à l’ombre le reste de la journée.

Ses principaux prédateurs sont le caracal, le chacal, et la hyène.

Les beiras sont dotés d’une excellente ouïe grâce à leurs grandes oreilles. Ils peuvent repérer un prédateur à une très longue distance, ils sont donc également difficiles à approcher pour l’homme.        Le beira peut se reproduire à partir de 2 ans, la saison des amours a lieu avant les pluies. La gestation dure 6 mois et la portée est d’un seul petit abrité dans un nid confectionné dans les herbes hautes. La durée de vie du beira est d’une quinzaine d’années.     

Les dangers menaçant la survie de l’espèce beira                             

Le beira est rangé parmi les espèces vulnérables de la classification IUCN.

La sécheresse, la chasse non contrôlée, la dégradation de son habitat naturel et la concurrence avec le bétail domestique sont les principales menaces qui pèsent sur l’espèce.

LE DIK-DIK DE SALT

Les caractéristiques physiques du Dik Dik

Le Dik Dik a été décrit pour la première fois en 1816 par le zoologiste français Anselme Gaëtan Desmarest.

Les dik-diks sont des antilopes naines qui mesurent de 30 à 43 cm. Le nom « dik-dik » vient du bruit qu’ils font lorsqu’ils sont en danger. Les dik-diks pèsent de 3 à 5 kg. Ils ont un museau allongé, et une légère fourrure grise sur le dos, et blanche au niveau du ventre. Sur le haut du crâne, le pelage forme une touffe droite, qui cache parfois partiellement les cornes courtes du mâle.

Les femelles sont légèrement plus larges que les mâles. Ces derniers ont des cornes assez courtes de 3 à 7 cm.

La tête du dik-dik peut sembler disproportionnée par rapport au petit corps de l’animal.     Le haut du corps est gris-brun, alors que la partie ventrale et les pattes sont brun clair. Beaucoup de dik-diks ont un anneau de couleur pâle autour de l’œil.

La longévité du Dik Dik est de 3 à 4 ans.

L’habitat du Dik Dik

Les dik-diks vivent principalement dans les pays de l’Afrique de l’Est.

Ils vivent en couple dans les zones où l’herbe et les arbustes comestibles abondent sur un territoire relativement petit à peine plus grand qu’un carré de 200 mètres de côté.

Les comportements du Dik Dik

Les dik-diks se nourrissent le plus souvent avant l’aube et après le crépuscule. Ils vivent toute leur vie avec le même compagnon.

À la naissance, les faons pèsent environ 0,7 kg. Ils atteignent l’âge adulte entre 6 et 8 mois.

Face à l’attaque d’un prédateur, les dik-diks usent d’une stratégie unique : ils s’immobilisent face à lui, et lorsque le prédateur attaque, ils l’esquivent par un démarrage rapide sur le côté suivi d’une nouvelle immobilisation.

Le manège dure jusqu’à ce que le prédateur se décourage, ce qui peut prendre plusieurs minutes…

Les dik-diks sont des herbivores qui se nourrissant de feuilles, de pousses, de fruits et de baies. Cette alimentation riche en eau leur évite de boire.

La forme allongée de leur tête leur permet de manger les feuilles d’acacia sans se faire piquer par les épines, et aussi de rester à l’affût d’éventuels prédateurs alors qu’ils se nourrissent.

La vitesse de course des dik-diks, jusqu’à 50 km/h alliée à leur vivacité, leur permet souvent d’échapper à leurs nombreux prédateurs, au nombre desquels figurent aigles, léopards, hyènes et chacals…

Les dangers menaçant le Dik Dik

L’espèce n’est pas considérée comme étant en danger d’extinction, elle est classée en « préoccupation mineure » dans la liste de l’IUCN.

LA GAZELLE GIRAFE OU GERENUK

Les caractéristiques physiques de la gazelle-girafe

La gazelle de Waller ou antilope-girafe ou gazelle-girafe, est aussi appelée gérénuk, mot provenant du Somali garanuug ou deero-garanuug, littéralement, « la gazelle qui tète la girafe ». Il s’agit d’une espèce d’antilope de taille moyenne, caractérisée par son long cou qui fait penser à celui d’une girafe. La gazelle- girafe présente des membres très fins, de grands yeux et de larges oreilles. Sa robe est presque blanche sur les jambes et le dessous du ventre, alors que la partie supérieure du corps est fauve clair. Le mâle porte des cornes, fines, courtes et cylindriques.

C’est la seule espèce du genre Litocranius.

Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à un an et les mâles à 18 mois.

La gazelle girafe se reproduit toute l’année. La période de gestation est d’environ 165 jours, après laquelle nait généralement un seul petit. Les nouveau-nés pèsent environ 3 kg pour atteindre entre 20 et 50 kg à l’âge adulte.

L’habitat de la gazelle-girafe

La gazelle girafe vit principalement en Ethiopie, à Djibouti, au Kenya, en Somalie, et en Tanzanie.

Le nom de cette gazelle commémore le révérend H. Waller (1833-1901), un missionnaire en Afrique et ami de Livingstone.

Les comportements de la gazelle-girafe

Elle se déplace, très gracieusement avec une allure rapide, le cou tendu vers l’avant. Elle peut courir à 100 km/h pour fuir un danger.

La gazelle de Waller est un animal diurne. Elle passe la plus grande partie de sa journée à ruminer.

C’est un animal qui vit par groupes d’environ 10 individus, composés uniquement de femelles et de leurs petits. Les mâles sont solitaires et territoriaux. Ils ne cohabitent avec les femelles que pendant les périodes de rut.

La gazelle girafe se nourrit principalement de feuilles qu’elle atteint en se dressant sur ses pattes arrière et cou tendu à la verticale. Elle peut ainsi atteindre sa nourriture jusqu’à 3 mètres au-dessus du sol, hauteur que les autres antilopes ne peuvent pas atteindre.     

Elle peut ne pas boire pendant plusieurs jours comme les chameaux.

Les dangers menaçant la survie de l’espèce

Ses prédateurs principaux à Djibouti sont les léopards mais ces derniers sont malheureusement rares. Comme pour beaucoup d’autres, la pérennité de l’espèce est mise en danger par le recul de son habitat.

LA MUSARAIGNE ELEPHANT

De « Elephantulus revoili » à « Galegeeska revoilii « 

Lien pour la carte ci-dessus https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-7

La musaraigne- éléphant, dont le premier nom scientifique est Elephantulus revoili, a été décrite pour la 1ère fois par le naturaliste français Georges Révoil; à l’occasion d’une expédition en Somalie entre 1878 et 1881, il a capturé le premier spécimen de l’espèce. Par la suite d’autres expéditions ont été réalisées par d’autres pays, et différents musées du monde détiennent des spécimens de la musaraigne- éléphant. Mais la dernière capture remontait à 1973; c’est pourquoi jusqu’à la fameuse expédition de 2019, l’espèce était considérée comme éteinte.

Steven Heritage et Galen Rathbun spécialistes américains de l’espèce, avec Houssein Rayaleh, naturaliste djiboutien convaincu de son existence, organisèrent l’expédition de 2019 d’une quinzaine de jours à Djibouti dans le but de retrouver des spécimens de l’espèce portée disparue. Plus de 1 250 pièges garnis de beurre de cacahuète, de flocons d’avoine et d’extrait de levure furent posés dans 12 localités de Djibouti. « Alors quand nous avons ouvert le premier piège, et que Galen Rathburn a vu la mignonne petite queue avec une touffe au bout, il m’a regardé et m’a dit : je ne peux pas y croire, je n’en ai jamais vu un de ma vie ! », raconte Steven Heritage, du Centre des lémuriens de l’université américaine de Duke.

Les analyses génétiques par la suite, ont montré que la musaraigne éléphant trouvée dans cette expédition de 2019, appartenait à une espèce voisine mais différente de Elephanulus rufescens, c’est pourquoi la musaraigne éléphant de Somalie est devenue  » Galegeeska revoilii« , c’est à dire « gale » en l’honneur de Galen Rathburn, et « geeska » qui en langue somalienne signifie « la corne de l’Afrique« , la région où elle a été trouvée. Lien pour l’accès à l’article de référence du biologiste Cesar Paul Gonzalez résumant l’évolution des recherches et le résultat de l’expédition de 2019 https://myanimals.com/fr/actualites/musaraigne-elephant-de-somalie-redecouverte-plus-de-50-ans-apres-sa-derniere-apparition/

 Les caractéristiques physiques de la musaraigne- éléphant   

Cette espèce de musaraigne-éléphant pèse jusqu’à 750 grammes pour 30 cm de long, donc 30 % de plus que les 15 espèces de sengi déjà identifiées. Le poids moyen d’une musaraigne à trompe (sengi) est en effet de 400 grammes. Leur trompe leur sert à chercher des insectes qui sont leur principale source de nourriture.   La génétique aurait prouvé qu’elle appartient à l’ordre des Afrotheriens apparus il y a 100 millions d’années et dont les descendants sont entre autres les éléphants et les lamantins.

L’habitat de la musaraigne- éléphant

A Région de Djalelo – B Forêt du Day – C région d’Assamo – D région d’Arta https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-4

Selon l’étude publiée au même moment dans la revue PeerJ, le sengi de Somalie n’est pas endémique de Somalie, puisqu’il vit aussi à Djibouti, et peut-être au-delà dans la Corne de l’Afrique.

Quoiqu’il en soit, la musaraigne-éléphant est bien présente à Djibouti : reconnaissable à son museau allongé, elle possède tous les attributs d’une musaraigne avec une belle fourrure flamboyante, mais est biologiquement très différente des musaraignes. Lien pour la référence de la carte ci-dessus https://doi.org/10.7717/peerj.9652/fig-5

Petite mais rapide, puisque ce petit mammifère insectivore peut courir jusqu’à 30 km/heure pour attraper ses proies !

Les dangers menaçant la survie de la musaraigne éléphant de Somalie

Même si les efforts pour maintenir sa conservation doivent être poursuivis, la population de cet animal, semble être stable et sa survie n’est pas en danger.

LE FRANCOLIN DE DJIBOUTI OU FRANCOLIN SOMALI

Francolin de Djibouti – Zone Dittilou Forêt du Day

Le Francolin somali est une espèce d’oiseaux de la famille des Phasianidae. Localement le Francolin somali porte le nom de gogori en somali, ou de kukaace en afar.

Le Francolin somali est collecté dans la forêt de Day le 22 février 1952 par le capitaine Max Albospeyre, commandant militaire du cercle de Tadjourah.

Le nom latin de Francolinus ochropectus est donné à cette nouvelle espèce. Son nom normalisé de « Francolin somali » est obtenu en combinant « francolin » issu de l’italien « francolino » (sorte de petite perdrix) et l’adjectif « somali » qualifiant aussi bien ce qui est relatif à la Somalie qu’à d’autres pays du golfe d’Aden, dont Djibouti dont le territoire s’appelait jusqu’en 1967, Côte française des Somalis. L’oiseau est aussi parfois surnommé « poule du Day ». Le Francolin somali n’a pas de sous-espèces reconnues.

Caractéristiques physiques du francolin de Djibouti

Son plumage est globalement brun-gris, avec des rayures et des stries blanches sur ses parties inférieures, qui deviennent plus fines vers les parties supérieures.    

La nuque a une nuance fauve, tandis que le sommet de la tête est gris. Le front, les lores et le trait oculaire forment un masque noir ; le menton et la gorge sont blanchâtres. Les yeux sont bruns. Les plumes sur le corps et le cou sont de couleur dorée ou paille en leur centre, avec du brun foncé entourant cette zone et enfin du blanc suivant le bord externe de la plume. La queue est courte. Le bec est noir avec un peu de jaune sur la mandibule inférieure, et les pattes du Francolin somali sont jaune verdâtre.

Les sexes sont semblables, mais les mâles sont en moyenne légèrement plus grands que les femelles et ils possèdent deux ergots proéminents sur les jambes, tandis que la femelle n’en a pratiquement pas. Les femelles ont également plus de roux dans les plumes de leur queue. Le juvénile ressemble aux adultes, mais il est plus terne et barré de chamois plutôt que strié sur les parties inférieures.

Le francolin de Djibouti mesure 35 cm de long et pèse 940 g.                        

Comportements du francolin de Djibouti

Il vit en petits groupes et est extrêmement farouche. Il se nourrit de baies, de graines et de termites, et se reproduit entre décembre et février.

Son nid est installé dans une dépression tapissée d’herbe peu profonde dans la terre.

Son principal prédateur est la genette commune. L’oiseau est le plus actif entre 6 et 9 heures du matin, et il est le plus susceptible d’être entendu à ce moment de la journée.

Habitat du francolin de Djibouti

Le Francolin somali endémique de Djibouti n’est présent que sur deux sites. Le premier site se trouve dans les monts Goda de la forêt de Day, à environ 25 km au nord du golfe de Tadjourah. Cet habitat, qui couvre seulement 14 à 15 km2, est en train de changer. L’autre site est situé dans les monts Mabla, à 80 km au nord de la forêt de Day.

Le francolin de Djibouti vit dans les bois denses de genévriers d’Afrique, avec une canopée fermée, se trouvant entre 700 et 1 780 m d’altitude. Cet habitat forestier est mêlé de buis et d’oliviers africains.

Dangers menaçant la survie de l’espèce

Le francolin de Djibouti est considéré comme une espèce « en danger critique d’extinction » selon l’UICN car sa population a décliné de plus de 90 % en 20 ans entre 1977 et 2006.

L’origine de ce déclin tient à la dégradation de son habitat causée elle-même par le cumul de plusieurs facteurs dont le changement climatique, le surpâturage, la chasse, la collecte du bois de chauffage.

A l’intention des passionnés d’espèces endémiques…

Africorne Travel a conçu un circuit itinérant de 8 jours permettant d’observer ces animaux dans leur milieu naturel; n’hésitez à nous contacter si vous êtes intéressé par ce type de séjour ! Safari-photo à Djibouti

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https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/feed/ 0
5 WAYS TO TRAVEL TO DJIBOUTI https://africa-horn-travel.com/7161-2/ https://africa-horn-travel.com/7161-2/#respond Thu, 01 Jun 2023 09:16:42 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=7161

 

Djibouti has the advantage of being a travel destination where you can get around using a wide variety of means of locomotion. Whether on land, in the water or in the air, all these modes of travel are of course linked to the many activities available in this country in the Horn of Africa.

Car mechanic in the Goda mountains

TRAVEL TO DJIBOUTI ON LAND

As landlubbers, we are first and foremost curious about the ways in which we can evolve on the « cow floor ». Walking on 2 legs with a rucksack will allow us to make the most of the natural environment (fauna, flora, etc.); doing so in the middle of a camel caravan is also the best way to get close to the nomadic way of life. But there’s a whole range of wheeled machines to choose from!

Travel to Djibouti on foot

Travel on your own two feet  

The oldest and most natural way of getting around is by pedibus. The country’s mountainous areas are a paradise for walkers.

Walking enthusiasts, whether simple strollers or seasoned sportsmen and women, will find the terrain to suit them in the Goda or Mabla mountains in the north of the country, or closer to Djibouti around Arta.

The villages of Day, Bankoualé and Dougoum, for example, can all be linked together along splendid green, cool trails !https://africa-horn-travel.com/circuits/voyage-djibouti-randonneurs/

 

If you’re lucky, you’ll come across the Djibouti francolin (an endemic species) and the oréotrague. https://africa-horn-travel.com/6-animaux-endemiques-de-djibouti/

 

Travel to the rhythm of the dromedaries

Make no mistake, this is not about travelling on the back of a dromedary, but about using this animal, as nomads do, to transport goods.

In this case, for us trekkers, the dromedaries will take care of our supplies : water, food, beds… in short, everything we need to ensure our subsistence and a minimum of comfort during our trek of several days!

(See the 5-day tour from Lake Abbé to Lake Assal) https://africa-horn-travel.com/circuits/trek-avec-dromadaires-du-lac-abbe-au-lac-assal/

 

Travel using machines on wheels

We’ll reach our trekking sites by car, as the « desert caravans » (dromedaries), as safe and environmentally friendly as they are, are not the fastest, and the length of our stay is not unlimited!

Travel in Djibouti on 4 wheels

A for-wheel drive vehicle is best suited to the sometimes difficult tracks we’ll be using to visit certain sites.

Travelling in a 4WD vehicle on rugged tracks in the midst of astonishing landscapes is an attraction in itself.

 

The best of them all, without a doubt, is the Toyota Land cruiser HZJ 76 or « Hard-top », which has a gearbox that allows it to literally « climb trees », but you still have to be careful where you put the wheels !

 

 

Incidently the vehicule can be used as a shower support or picnic shelter

 

The Neem farm at As Eyla on the road to Lac Abbé even makes buggies available to its guests (see our « Grand confort » tour).

 

From November to April, the small town of Dasbiyo near Ali Sabieh offers a cycle rail service, which requires a few explanations: the first railway line built by the French at the beginning of the 20th century linking Djibouti to Addis Ababa has been out of use since the Chinese built the new railway line in 2018.

At the end of 2021, Ali Liaquat had the idea of setting up this velorail business on the old disused track, and had the appropriate equipment brought in from Europe.

Travel in Djibouti on 3 wheels

When you come to Djibouti, you’ll have the chance to try out an activity that’s rare in Africa : sand yachting. Normally, beaches are the preferred location for this 3-wheeled machine fitted with a sail, but in Djibouti you can practise it on the Grand Bara, which is the perfect place for this sport. The Grand Bara is a vast, flat, semi-desert area 30 km long and around 10 km wide.

The great thing about sand yachting is that it can be practised by everyone after just a few minutes’ explanation !

The icing on the cake is that the site has been equipped with facilities for meals and overnight stays!

 

Travel in Djibouti on 2 wheels

Road cycling is not well developed in Djibouti, as tarmac roads in the heat are not a very pleasant place to play.

However, mountain bikers will find tracks where they can indulge in their sport ; it should be pointed out that you need to be a seasoned mountain biker as the tracks are often in the shape of a « rollercoaster » and are fairly technical. But Djibouti offers some great challenges !

 

TRAVEL TO DJIBOUTI ON THE WATER

Djibouti’s ubiquitous marine environment offers countless possibilities, whatever your physical stamina. There’s something for everyone here, from those who enjoy extreme sports to those who prefer to relax.

The whole range of means of propulsion is on the menu : sailing, kite-surfing, rowing with the kayak… and on breathtaking sites.

 

Motorboats will take you to the islands for a lazy day, while yachts will take you on a cruise to explore the seabed. Djibouti has some of the most beautiful diving spots in the world.

 

The more sporty can try their hand at deep-sea fishing in the north of the country at the 7 Frères site, which is very popular with deep-sea fishing enthusiasts; the size and variety of the catches, which are immediately returned to the water after being photographed, are impressive.

 

TRAVEL TO DJIBOUTI UNDERWATER

Diving enthusiasts from all over the world enjoy Djibouti’s waters, which are home to more than 500 species of fish.

Djibouti has remained untouched by pollution and mass tourism, which is undoubtedly one of the reasons why it boasts such a wonderfully dense and varied underwater fauna and flora.

Scuba diving will allow you to observe the larger species.

Snorkelling with just a pair of fins, a mask and a snorkel will give you access to a marvellous underwater spectacle, particularly at the Ras Ali or Sables Blancs sites near Tadjourah, or at Arta, some forty kilometres from Djibouti.

Off the coast of Arta, from mid-November to the end of January, you’re almost guaranteed to experience some magical moments, swimming at the surface of the water above the whale shark!

 

TRAVEL TO DJIBOUTI BY AIR

It’s still too early to go into detail on this subject… but the latest news is that a paramotor has just arrived in Djibouti… and the promoter of what we hope will be a new tourist activity in Djibouti is… Ali Liaquat… the initiator of the velorail in the country… so there’s every reason to hope!

While waiting for the paramotor, some aerial photos of Djibouti from a drone:

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Agence de voyages à Djibouti : 4 bonnes raisons de choisir Africorne Travel https://africa-horn-travel.com/agence-de-voyages-a-djibouti-et-ethiopie/ https://africa-horn-travel.com/agence-de-voyages-a-djibouti-et-ethiopie/#comments Sat, 11 Jul 2020 16:39:35 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=4110

Africorne Travel, agence de voyages à Djibouti, en Ethiopie, et bientôt en Erythrée et au Somaliland, dispose des atouts essentiels pour vous faire découvrir les richesses naturelles et culturelles des pays de la corne de l’Afrique, au meilleur prix et dans les conditions optimales de sécurité.

Nous vous présentons les critères qui nous semblent importants à vérifier avant de finaliser votre réservation de voyage auprès de votre agence de voyages ou tour opérateur. Ci-après lien d’accès aux commentaires laissés par quelques voyageurs https://www.petitfute.com/v51482-djibouti/c1122-voyage-transports/c747-tours-operateurs/c1161-tour-operateur-specialise/1985920-africorne-travel.html

1. Sécurité et fiabilité pour Africorne Travel, agence de voyages à Djibouti et en Ethiopie

Vous aimez l’aventure mais pas les mésaventures… Africorne Travel est une entreprise française immatriculée à ATOUT FRANCE sous le numéro IM 974 20 0002. ATOUT FRANCE est un opérateur de l’état français qui sélectionne les professionnels du tourisme remplissant non seulement les conditions de responsabilité civile professionnelle inhérentes à toute activité, mais aussi celles de garanties financières spécifiques aux agences de voyages. Pour Africorne Travel, l’organisme fournissant cette garantie est l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme).

On n’y pense pas forcément, mais il vaut mieux vérifier que votre agence ou opérateur ait fait les démarches permettant de vous fournir, le cas échéant, la garantie en cause. La liste des entreprises immatriculées à ATOUT France est consultable sur internet sur ce lien.

Cela présente 2 avantages importants pour les voyageurs d’Africorne Travel :

  • un gage de sérieux, avec l’assurance que toutes les prestations à caractère contractuel énoncées dans le programme de votre voyage seront réalisées ;
  • la garantie pour les clients d’être remboursés des acomptes payés en cas de défaillance d’Africorne Travel. A titre d’exemple, c’est grâce à la garantie de l’APST, que malgré la mise en liquidation judiciaire en septembre 2019 de Thomas Cook, numéro 2 mondial du tourisme, les clients ont pu être rapatriés dans leurs pays d’origine.

De plus, Africorne Travel est présente sur place, à Djibouti : un voyage dans cette région ne s’improvise pas, et nécessite d’avoir un minimum de connaissances au plan des formalités administratives, des règles sanitaires, des us et coutumes du pays. La présence sur place depuis plusieurs années du responsable d’Africorne Travel, vous met à l’abri d’éventuelles mauvaises surprises (consultez la page « informations pratiques » du site).

2. Africorne travel vous garantit un voyage sur-mesure à Djibouti et en Ethiopie

Vous voyagez uniquement avec les membres de votre groupe d’amis.

Vous choisissez la durée de votre voyage, les villes-étapes, les lieux et les sites visités, les activités et la gamme des hébergements. Africorne Travel dialogue avec vous dans la phase préparatoire de votre périple, afin de valider la faisabilité de vos souhaits ou de vous informer des difficultés éventuelles.

Pour vous guider dans vos choix, consultez quelques exemples de séjours toujours adaptables, proposés par Africorne Travel.

Africorne Travel s’ingénie à organiser des séjours équilibrés, sans stress, où vous avez le temps de profiter des endroits où vous séjournez, tout en évitant les « temps morts ».

 

Notre guide vers les caves avec gravures vers Dire Dawa en Ethiopie

 

Jeux d’enfants pendant le pique-nique à Abourma à Djibouti

Africorne Travel est entreprise à taille humaine. De ce fait vous allez organiser votre voyage directement avec son responsable. Au terme de ce dialogue, le programme détaillé de votre séjour, engageant Africorne Travel, vous est fourni.

3. Africorne Travel : une Agence de voyages pour des séjours adaptés à tous les budgets

Le budget du voyage est naturellement la conséquence des choix effectués par le voyageur notamment sur la gamme des hébergements et les activités souhaitées. Mais les caractéristiques suivantes expliquent les prix attractifs pratiqués par Africorne Travel.

Ainsi il est important de souligner qu’Africorne Travel est une petite entreprise. Par conséquent ses coûts fixes réduits et maîtrisés par rapport à ceux de structures plus importantes, lui permettent, à prestations égales, de proposer des prix de séjours moindres.

Grâce à la présence à Djibouti de son responsable depuis une quinzaine d’années, Africorne Travel a pu bénéficier avec certains de ses prestataires, de tarifs préférentiels, dont profitent les voyageurs pour leurs voyages en Ethiopie ou à Djibouti.

agence-de-voyage-à-djibouti

 

Avec Dabaleh et son équipe du campement de Bolli à Djibouti

 

1ère rencontre avec Nasir, guide en Ethiopie

En outre, pour les groupes jusqu’à 6 personnes (3couples) dont tout ou partie du séjour se déroule à Djibouti, Africorne Travel peut proposer un hébergement confortable dans ses locaux à Djibouti, bien moins cher que celui en hôtel.

Enfin et surtout, le but poursuivi par Africorne Travel n’est pas de croître ni d’engranger d’énormes bénéfices, mais de permettre à son responsable d’assouvir sa passion du voyage dans cette contrée de l’Afrique, en compagnie de celles et ceux qui partagent les mêmes goûts : pour en savoir plus sur la raison d’être d’Africorne Travel et l’état d’esprit de son responsable, consultez la page « votre guide » du site internet.

4. Les séjours authentiques chez Africorne Travel

Il est important de souligner que Djibouti, et l’Ethiopie sont en elles-mêmes des destinations « authentiques » parce que ces 2 pays, malgré leurs attraits, leurs sites et cultures uniques, n’ont pas été « dénaturés » par le tourisme de masse qui sévit sous d’autres cieux. Consultez sur ce sujet la page « accueil » et les articles du blog du site internet d’Africorne Travel.

Le responsable d’Africorne Travel, lui-même attiré par ce qui est « différent», est en quête permanente d’étonnement, de découverte et de relations vraies  fondées sur l’échange et le partage de moments de convivialité avec ceux qui vivent dans ces pays.

 

Petite pause lors d’une excursion avec Daoud dirigeant de campement à Djibouti

Le responsable d’Africorne Travel a pu nouer tant en Ethiopie qu’à Djibouti, des relations personnelles reposant sur la confiance et l’estime réciproques. C’est pourquoi avant d’être des partenaires commerciaux, certains des prestataires d’Africorne Travel sont d’abord des amis.

Guide-Djibouti

 

Avec Ali de Djibouti, guide hors-pair, responsable de la Maison des Randonneurs et spécialiste de char à voile

Ce type de relations permet d’appréhender naturellement l’authenticité du pays.

Avec Africorne Travel vous voyagez avec un « amateur *» qui travaille en vrai professionnel, soucieux avant tout, du bien-être de ceux qui partage son appétit d’aventure.

agence-de-voyages-djibouti

 

Pique nique improvisé avec Ali à Djibouti

On vous attend pour l’aventure en Ethiopie ou à Djibouti avec Africorne Travel !

* Définition d’amateur : qui aime pour son seul plaisir

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Les 2 saisons de Djibouti : quelques mots sur le climat et les meilleurs moments pour partir https://africa-horn-travel.com/climat-djibouti-diversite-paysages/ https://africa-horn-travel.com/climat-djibouti-diversite-paysages/#respond Mon, 29 Jun 2020 09:01:54 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=3974 A Djibouti on distingue deux saisons : une saison très chaude qui va de mai à septembre et une saison plus fraîche, disons tempérée qui va d’octobre à avril. Malgré la chaleur, voyager à Djibouti permet de découvrir une impressionnante diversité de paysages : plages de sable blanc paradisiaques, zones semi-désertiques, mangroves, forêt primaire, paysages volcaniques, monts verdoyants… Laissez-vous surprendre !

Afin de donner une idée plus précise du climat, je donne dans cet article des informations chiffrées sur les températures et la pluviométrie mensuelle. Celles-ci doivent être relativisées car elles constituent des moyennes issues de données recensées sur plusieurs années. Ne soyez donc pas trop surpris, si des différences existent avec les températures que vous constaterez lors de votre séjour.

A titre d’exemple, le mois de novembre 2019 a connu de très fortes pluies qui ont provoqué des dégâts importants dans la capitale.

Djibouti-ville inondée

La chaleur est naturellement très fortement diminuée dans les zones montagneuses (monts Goda et Mabla) où le port de vêtements chauds est une nécessité avant et après le coucher du soleil. Pensez-y pour préparer votre valise, et surtout, n’hésitez pas à vous renseigner sur vos lieux de séjours avant de voyager à Djibouti !

Brouillard matinal dans la forêt du Day

La saison chaude à Djibouti : de Mai à Septembre

Pour cette saison, les températures minimales s’échelonnent de 29° (mai) à 32° (juillet, août) et les maximales de 33° (mai) à 38° (juillet et Août).

La température de l’eau de mer va de 30° à 31°.

Durant cette saison, il ne pleut quasiment pas. En outre, il arrive qu’un vent chaud et poussiéreux, le khamsin provoque une brusque élévation de la température déjà très chaude.

Enfin, dans les endroits proches de la mer, la forte chaleur associée à une forte humidité ambiante donnent un ressenti qui peut être désagréable. C’est pourquoi il est déconseillé de voyager à Djibouti durant cette période, surtout si vous êtes sensible à la chaleur !

La saison tempérée à Djibouti : d’Octobre à Avril

Pour cette saison, les températures minimales vont :

  • de 23° (décembre et janvier)
  • à 27° (octobre et avril).

Et les températures maximales sont :

  • de 27° (décembre, janvier et février)
  • à 31° (octobre).

La température de l’eau de mer va de 26° (janvier et février) à 30° (octobre).

Marée basse à Djibouti

A Djibouti, la pluie est rare. Lorsqu’elle tombe, c’est sous forme d’averses violentes et courtes, qui rendent les oueds impossibles à traverser, et qui peuvent provoquer des inondations dans certains quartiers de Djibouti-ville.

Durant cette saison, les mois « les plus pluvieux » sont décembre et février (5 jours de pluie) et janvier (8 jours de pluie). Les effets de ces pluies exceptionnelles peuvent être spectaculaires sur les paysages, qui voient renaître une végétation d’autant plus voyante, qu’elle est rare ! Et malgré les ravages qu’elle peut provoquer, notamment en zone urbaine, la pluie reste synonyme de « beau temps » pour les djiboutiens.

Oued Kalou

En conclusion, il est naturellement nettement préférable de prévoir de voyager à Djibouti sur les mois de la période tempérée…et de partir en Ethiopie voisine durant les mois de la période chaude !

Les effets du climat sur les paysages de Djibouti

Malgré, et à cause de l’aridité et de la sécheresse du climat de cette région de la corne de l’Afrique, la république de Djibouti est dotée d’une variété de paysages étonnante.

Les lacs

Le lac Assal et le lac Abbé constituent naturellement des sites incontournables du pays, dont je parle plus longuement dans l’article consacré à la géologie de Djibouti.

Les déserts

Le climat sec engendre des paysages désertiques ou semi-désertiques d’une grande beauté comme ceux du désert de Gagadé et de l’étendue du Grand Bara.

Dunes entre Gour Abous et Gagadé
Grand Bara, idéal pour une journée char à voile !

Quant aux rares averses, elles produisent de merveilleux écrins de verdure, et cela pas seulement dans les montagnes.

Point d’eau en aval du Canyon d’Abourma

Les plages et le littoral

Les zones littorales, outre leurs plages accueillantes et leurs campements, offrent des mangroves essentielles pour l’écosystème marin.

Djibouti est d’ailleurs connu des amateurs de plongée et de fonds marins, et de nombreuses espèces peuvent être observées en snorkeling, comme le requin-baleine !

Les monts et forêts

Paysage et climat moins connus à Djibouti, les zones montagneuses des monts Goda et des monts Mabla sont épargnées par le climat chaud et aride du pays. Toutes deux connaissent des températures agréables et fraîches et sont dotées de paysages verdoyants.

A 30 kms à l’ouest du golfe de Tadjourah, la forêt du Day culmine à 1500 m d’altitude sur un flanc du mont Goda.

On y accède par une belle piste d’une trentaine de kms. Cette forêt, qui fait partie d’un parc national protégé, est l’une des dernières forêts primaires du continent africain. Elle est en effet un aperçu de ce que devait être la végétation des montagnes du Sahara et de l’Arabie il y a plusieurs milliers d’années. Ainsi on y découvre des oliviers sauvages, des acacias géants et des jujubiers.

Les monts Goda sont parcourus de sentiers très agréables pour les amateurs de randonnées pédestres. Cascades, vues panoramiques, sont la récompense de vos efforts…

Pour profiter plusieurs jours des Monts Goda et de leur climat, les campements de Bankoualé, du Day et de Dittilou vous accueillent dans des paysages verdoyants. N’hésitez pas à parcourir l’article sur les campements afin d’en savoir plus sur le sujet !

Bankoualé dans les Monts Goda

Pour les amateurs de marche, le séjour « Randonneurs » vous permet notamment de joindre à pieds entre eux, les campements de Dittilou, du Day et de Bankoualé.

Les monts Mabla, situés à 25 km à l’ouest d’Obock, offrent eux aussi des températures vivifiantes, des paysages verdoyants et des panoramas à couper le souffle !

Paysages dans les monts Mabla

Les amateurs de randonnée pourront également profiter de campements sur place, comme le campement de Medeho, afin de se reposer après de belles journées de marche !

Data Massay dans les monts Mabla : photo publiée par la RAM (réseaux des associations des Monts Mabla)

Pour apprécier ces régions, n’oubliez pas de mettre une bonne paire de chaussures dans la valise !

Et davantage que les mots, j’espère que les quelques photos qui documentent cet article, auront permis de rendre compte des beautés naturelles et de la diversité des paysages de Djibouti.

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Djibouti ou le paradis des géologues : 5 sites incontournables https://africa-horn-travel.com/djibouti-5-sites-geologiques-uniques/ https://africa-horn-travel.com/djibouti-5-sites-geologiques-uniques/#comments Thu, 25 Jun 2020 10:16:49 +0000 https://africa-horn-travel.com/?p=3871 Les géologues, les enseignants de SVT, et d’une manière générale, toutes celles et ceux intéressés par les phénomènes géologiques, seront passionnés par un voyage à Djibouti.

Ce petit pays rassemble à lui seul d’impressionnants phénomènes géologiques qui ont donné naissance à des paysages uniques. Les connaisseurs ou tout simplement les voyageurs curieux, seront passionnés par autant de découvertes !

1. Le Grand Rift africain

Le phénomène d’écartement des plaques qui aboutit à la création d’une vallée appelée RIFT, se produit généralement sous les océans. A Djibouti il est possible de marcher sur la faille du Grand Rift africain ! La faille s’écarte de 2 cm en moyenne par an !

djibouti-grand-rift-geologie
Sur la faille du Grand Rift Africain
Dans un mini tunnel de lave

Dans le monde, l’épaisseur de l’écorce terrestre est généralement de plusieurs dizaines de kilomètres. En plusieurs endroits de la République de Djibouti, elle n’excède pas 5 kilomètres. C’est pourquoi nous pouvons observer dans les régions du lac Assal et du lac Abbé les fumerolles et autres sources d’eau chaude, qui témoignent d’un sous-sol en constante ébullition.

Fumerolles au Lac Abbé

2. Le lac Assal

D’une superficie de 54 km², le Lac Assal est remarquable à plusieurs points de vue :

  • Situé à – 153 mètres sous le niveau de la mer, c’est le point le plus bas du continent africain.
  • C’est une des étendues d’eau les plus salées du monde, avec une teneur en sel de 348 grammes par litre : plus élevée que celle de la mer morte. Ce sel, objet de commerce par les nomades Afars depuis des temps immémoriaux, est aujourd’hui exploité de manière industrielle.
  • Le lac Assal aux eaux turquoises, entouré de sa banquise de sel, elle-même cernée par la lave, est d’une beauté incomparable louée par des écrivains ou aventuriers célèbres, comme Joseph Kessel.
Banquise du lac Assal
Au bords des eaux turquoise, sur la banquise de sel : chaussures obligatoire pour profiter de la baignade sans se blesser avec les cristaux de sel !

3. Le lac Abbe

Non loin de la frontière éthiopienne, le lac Abbé présente également un panorama unique. Ses cheminées de calcaire offrent un paysage lunaire, très prisé par les photographes du monde entier, particulièrement aux levers et couchers de soleil.

Un paysage lunaire

Il aurait même été choisi comme un des lieux de tournage du film « La Planète des Singes », ce qui n’ est pas établi….

Les senteurs soufrées qui s’échappent des fumerolles nombreuses ont d’ailleurs donné son nom au lac. En effet, Abbé signifie « pourri » !

Coucher de soleil, sur le lac

Les paysages uniques des cheminées qui peuvent atteindre 50 mètres de hauteur, nous feraient presque oublier la présence du lac, sur lequel on peut observer des flamants roses et de nombreuses espèces animales ! Pour en savoir plus au sujet de la nature et des animaux de Djibouti, cliquez par ici !

Depuis plusieurs années malheureusement, l’assèchement progressif du lac entraîne son recul, ce qui rend l’observation des flamants roses de plus en plus difficile, en raison des sables mouvants qui bordent les rives du lac.

Attention tout de même : les déplacements avec un guide sont recommandés pour éviter les risques d’enlisement.

4. Le volcan Ardoukoba

Le mouvement des plaques terrestres est aussi à l’origine de phénomènes volcaniques spectaculaires. Comme par exemple la naissance d’un volcan, en 1978, baptisé Ardoukoba par le célèbre volcanologue Haroun Tazieff.

Ce volcan a connu pour le moment une seule éruption, celle de sa naissance, en 1978 : une éruption de lave qui en fait un volcan « rouge », qui a alors déversé 12 millions de mètres cubes de lave basaltique.

Champs de lave et Ardoukoba au centre

Non loin de là, se situe le Goubet, large étendue d’eau qui forme la fin du Golfe de Tadjourah. Plus connu des populations locales sous le nom de « Gouffre des démons » : aujourd’hui encore, rares sont les pêcheurs qui osent y pénétrer par peur de se faire tirer vers le fond par des démons.

Au centre de ce « lac » se trouve « l’île au Diable », qui n’est autre que le cratère formé par un volcan sous-marin : toute l’étendue d’eau est entourée de montagnes, et le fond du lac est noir de lave, ce qui a de quoi rendre l’atmosphère très impressionnante.

Le Goubet et ses îlots au Diable

Des recherches et plongée réalisées par des scientifiques – et notamment le commandant Cousteau- prouveraient que la faune sous-marine y serait particulièrement impressionnante et que de très gros prédateurs y seraient présents, grâce aux courants favorisant l’entrée dans le Goubet et en rendant la sortie très compliquée…

Vous apprécierez le panorama et l’ambiance de ces lieux volcaniques, grâce aux haltes pique-nique qu’Africorne vous propose dans ses circuits.

5. Le désert du Grand Bara

Djibouti a aussi ses déserts, , et parmi eux, celui du Grand Bara.

Nous ne pouvons qu’être surpris par les mirages et les tourbillons de sables du Grand Bara, vaste étendue désertique de 30 kms sur 10.

Les amateurs de faunes apprécieront les rencontres avec les gazelles …

Gazelle au Grand Bara

Et les amateurs de voile apprécieront une activité pour petits et grands, dont la pratique est idéale au Grand Bara : le char à voile !

Char à voile au Grand Bara
Installation pour une journée au Grand Bara

Voyager à Djibouti

J’espère vous avoir transmis un peu de mon engouement pour la découverte de tous ces paysages et phénomènes. Il y en a pour tous les goûts, cependant, je vous conseille de privilégier la période entre Octobre et avril afin d’éviter la saison (très) chaude de Djibouti ! D’ailleurs, vous trouverez d’autres informations concernant le climat et la diversité des paysages de Djibouti dans cet article !

Si vous envisagez un voyage à Djibouti, vous pouvez aussi lire les autres articles du blog pour en savoir plus, et surtout, n’hésitez pas à prendre contact si vous avez des questions.

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